Le duc d'Antin portant l'Ordre du Saint-Esprit peint par Hyacinthe Rigaud |
Le roi Louis II de Bavière, passionné de la France des Bourbons et particulièrement intéressé par la cour de Versailles, lisait en français les ouvrages consacrés à son sujet de prédilection. Gottfried von Böhm, un de ses meilleurs historiens, - et un des plus sérieux parce que ces références sont précises et donc vérifiables-, cite dans Ludwig II. König von Bayern, Sein Leben und seine Zeit (Engelmann, Berlin, 1922, p. 359) quelques-uns des auteurs et des ouvrages favoris du roi.
Après l'oeuvre d'Imbert de Saint-Amand, Böhm mentionne Les Mémoires du duc d’Antin, Réflexions sur l’homme, et en particulier sur soi-même, par Louis-Antoine de Pardaillan de Gondrin de Montespan, marquis puis duc d’Antin (1665-1736). Le duc avait commencé ses mémoires en 1707 et les avaient "continuées suivant les occasions, dans différents temps de ma vie." Elles avaient été publiées par la Société des bibliophiles français, Paris, Imprimerie Firmin Didot, 1822. On peut les lire grâce au travail du Centre de recherche du château de Versailles, qui les a mises en ligne.
Le duc d'Antin intéressait particulièrement le roi Louis II parce que, confident des projets de Louis XIV, il fut directeur des Bâtiments et, en tant que tel, supervisa les travaux de Versailles. Il parvint ensuite à en faire continuer l'exécution par Louis XV, avec pour meilleur exemple le salon d'Hercule.
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