Statue de Jeanne d'Arc à la cathédrale de Reims (détail)
Ce poème de Charles de Pomairols (1843-1916) est placé en guise de préface en vers de Madame la Duchesse d'Alençon intime, la biographie thuriféraire que Marie Gouraud d'Ablancourt consacra à Sophie-Charlotte en Bavière, duchesse d'Alençon. Le livre fut publié à Paris en 1911 par la Librairie des Saints-Pères. Il peut se lire sur le site Gallica de la BnF.
Le poète spiritualiste Charles de Pomairols met en parallèle les destins héroïques de Jeanne d'Arc et de la duchesse d'Alençon. Il évoque dans un poème élégiaque Jeanne d'Arc accueillant la duchesse d'Alençon au paradis après son décès dans l'incendie du Bazar de la Charité. Jeanne d'Arc, qui avait joué un rôle clé dans le couronnement du roi Charles VII, et qui mourut sur le bûcher, va placer la couronne des cieux sur la tête de Sophie-Charlotte, brûlée vive elle aussi. Sophie-Charlotte est soutenue dans son vol vers le Paradis par quatre figures d'anges allégoriques : la Piété, la Pureté, la Charité et la Vaillance.
Un duc d'Alençon, Jean II, prince de sang, avait en 1429 rejoint l'armée de Jeanne d'Arc qu'il avait rencontrée à Chinon. Il était devenu un des amis proches de la pucelle d'Orléans qui l'avait surnommé le "gentil duc".
Par ailleurs le mari de Sophie-Charlotte, le prince Ferdinand Philippe Marie d'Orléans, duc d'Alençon, membre de la maison d'Orléans, était le petit-fils du roi Louis-Philippe Ier. Le poète donne le roi Charles VII pour aïeul du duc Ferdinand d'Alençon.
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