Ginette Briant est une auteure vichyssoise de romans sentimentaux et de policiers. Elle est auteur d'une soixante de romans aux Presses de la Cité. En 1961, un éditeur parisien publia son premier roman, Il me suffit d’un été. Il y est question d’amour. Elle poursuivit dans cette veine jusqu’au jour où elle trouve s’orienta vers le roman policier, mais toujours avec un zeste de romance. L’auteure s'inspire de la littérature anglaise et les auteurs de polar anglais.
Faveurs royales, publié aux Presses de la cité en 1975, se déroule dans la Bavière du jeune roi Louis II. Dans la première scène du premier chapitre, on apprend que la jeune et ravissante Christina d'Allenberg doit se rendre au château d'Hohenschwangau où elle doit paraître devant son " gracieux souverain ". Elle estime que sa couturière a raté sa robe et refuse de la porter... La baronne Eva Lottenbach qui vient d'entrer dans la pièce lui demande si elle est par hasard tombée amoureuse du roi, et Christine avoue, que la première fois qu'elle l'a vu, son coeur s'est serré. La baronne lui rappelle qu'elle n'a point rang pour songer à épouser un Wittelsbach et l'emmène cependant chez la meilleure couturière de Munich. Mais Christine avoue qu'elle n'a pas les moyens de se la payer. La baronne insiste et on apprend bientôt que cette femme se plait à jouer les entremetteuses. Le frère de Christina, joueur malchanceux et ruiné, sait qu'un noble riche et débauché, le prince von Steinen, un conseiller de Louis II, a jeté les yeux sur sa sœur. C'est ce prince qui les a fait inviter à Hohenschwangau. La jeune fille se voit attribuer une chambre, que sa curiosité lui fait quitter pour explorer le château. Elle est en train d'admirer la fresque de Lohengrin lorsque le roi pénètre dans la pièce. La jolie Christina prie le roi de l'excuser. La conversation s'engage, porte sur Lohengrin et bientôt sur Wagner et l'idéal artistique...
Invitation à la lecture
J'invite les lectrices et lecteurs que l'histoire des Habsbourg et des Wittelsbach passionne à découvrir les textes peu connus consacrés à mon ami le prince héritier Rodolphe réunis dans Rodolphe. Les textes de Mayerling (BoD, 2020).
Suicide, meurtre ou complot ? Depuis plus de 130 années, le drame de Mayerling fascine et enflamme les imaginations, et a fait couler beaucoup d'encre. C'est un peu de cette encre que nous avons orpaillée ici dans les fleuves de la mémoire : des textes pour la plupart oubliés qui présentent différentes interprétations d'une tragédie sur laquelle, malgré les annonces répétées d'une vérité historique définitive, continue de planer le doute.
Comment s'est constituée la légende de Mayerling? Les points de vue et les arguments s'affrontent dans ces récits qui relèvent de différents genres littéraires : souvenirs de princesses appartenant au premier cercle impérial, dialogue politique, roman historique, roman d'espionnage, articles de presse, tous ces textes ont contribué à la constitution d'une des grandes énigmes de l'histoire.
Le recueil réunit des récits publiés entre 1889 et 1932 sur le drame de Mayerling, dont voici les dates et les auteurs :
1889 Les articles du Figaro
1899 Princesse Odescalchi
1900 Arthur Savaète
1902 Adolphe Aderer
1905 Henri de Weindel
1910 Jean de Bonnefon
1916 Augustin Marguillier
1917 Henry Ferrare
1921 Princesse Louise de Belgique
1922 Dr Augustin Cabanès
1930 Gabriel Bernard
1932 Princesse Nora Fugger
Le dernier récit, celui de la princesse Fugger, amie de la soeur de Mary Vetsera, est pour la première fois publié en traduction française. Il n'était jusqu'ici accessible qu'en allemand et en traduction anglaise.
Luc-Henri Roger, Rodolphe. Les textes de Mayerling, BoD, 2020. En version papier ou ebook (ebook en promotion de lancement).
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