Tombe de C.-M. von Weber au cimetière de Dresde |
COMPTE RENDU SUR LE RETOUR,
DE LONDRES À DRESDE,
DES RESTES MORTELS DE CHARLES-MARIE DE WEBER
(Extrait de Richard Wagner, Souvenirs de ma vie,
Traduction par Camille Benoît, G. Charpentier et Cie, éditeurs, p. 83 à 102)
Un événement solennel et beau influa sur les dispositions dans lesquelles, au terme de l’année écoulée, j’achevais la composition de Tannhäuser ; il eut pour moi l’avantage de neutraliser les distractions croissantes qui me venaient de diverses relations extérieures. Ce fut la translation, de Londres à Dresde, des restes mortels de Charles-Marie de Weber, heureusement accomplie en décembre 1844. Il y avait des années qu’un comité s’était formé dans ce but et faisait de la propagande pour cette translation. On fut informé par un voyageur que le modeste cercueil qui gardait la cendre de Weber avait été déposé dans un coin écarté de l’église Saint-Paul à Londres, avec un tel manque d’égards, qu’on pouvait craindre de ne pouvoir le retrouver dans quelque temps. Mon énergique ami, le professeur Lœwe, avait tiré parti de cette nouvelle pour pousser la Liedertafel, dont il était le président passionnément actif, à prendre en main cette entreprise de la translation. Le concert donné par les chœurs d’hommes pour subvenir aux frais avait produit un résultat relativement important ; on voulut alors engager l’intendance du théâtre à s’affirmer dans le même sens ; mais tout d’abord on se heurta là, aux lieux mêmes où dirigea le maître, à une résistance tenace. Le comité fut averti, de la part de la direction générale, que le roi éprouvait des scrupules religieux à l’encontre d’un projet destiné à troubler le repos d’un mort. Si en droit qu’on fût de ne pas ajouter grande foi au motif allégué, il n’en était pas moins impossible de rien obtenir ; ce fut alors qu’utilisant ma nouvelle position pleine d’espoir de capellmeister, on me fit entrer dans le plan. Je me prêtai à la chose avec beaucoup d’ardeur ; je me laissai nommer président ; on m’adjoignit une autorité en matière d’art, le directeur du cabinet des antiques, M. le conseiller aulique Schulz, et qui plus est banquier. La propagande fut de nouveau activement poussée ; de tous côtés furent publiés des appels ; des plans détaillés furent esquissés, et surtout d’innombrables séances eurent lieu. J’entrais donc de nouveau en antagonisme avec mon chef M. de Lüttichau ; certainement, si la chose avait pu se faire, il m’aurait volontiers, au nom de la volonté royale prétextée, opposé tout simplement une interdiction absolue ; mais de précédentes expériences lui avaient fait trouver quelque déboire[1], pour employer le langage familier dont usait d’habitude M. de Liittichau, à entrer en contestation avec moi sur de pareils sujets. En tous cas, cette opposition royale ne s’était pas si manifestement prononcée contre l’entreprise, et il lui fallait bien reconnaître enfin que ladite volonté n’aurait pu faire obstacle au projet au point de vue de l’initiative privée, mais au contraire susciter quelque rancune contre la cour, dans le cas où le théâtre royal, auquel Weber avait appartenu autrefois, se confinerait dans une abstention hostile ; M. de Lüttichau essaya donc plutôt, par des raisons de sentiment, de me détourner de ma participation à ce projet ; sans elle, à son avis, l’affaire ne pourrait pas arriver à bonne fin. Il me représenta notamment combien il lui était difficile d’admettre que des honneurs si exagérés fussent rendus précisément à la mémoire de Weber, tandis que pour feu Morlacchi, dont le service à la chapelle royale avait duré bien plus longtemps, personne ne songeait à aller chercher ses cendres en Italie. « Supposez, me disait-il, que Reissiger vienne à mourir dans une station balnéaire ; sa femme pourrait à bon droit, aussi bien que le fait maintenant Mme de Weber, demander qu’un fit venir le corps de son mari avec la croix et la bannière. » Je fis en sorte de le tranquilliser là-dessus ; si je ne réussis pas à lui faire saisir clairement la différence où s’embrouillait son esprit, je parvins au moins à le convaincre que l’affaire allait maintenant prendre son essor, d’autant mieux que le théâtre royal de Berlin venait d’annoncer une représentation au bénéfice de notre œuvre. En effet, à l’instigation de Meyerbeer, à qui mon comité s’était adressé, cette représentation eut lieu avec Euryanthe, et, joli résultat, fournit un contingent de 2,000 thalers net. Quelques théâtres d’ordre inférieur suivirent ; il n’était plus possible au théâtre royal de Dresde de rester plus longtemps en arrière ; il se trouva que nous pûmes dès lors présenter à notre banquier un capital suffisant pour subvenir aux frais de translation, aussi bien qu’à la commande d’une tombe convenable avec monument approprié ; de plus, nous pûmes encore prélever un fond de réserve pour arriver un jour à élever une statue à Weber. L’aîné des deux fils qui avaient survécu au maître défunt partit lui-même à Londres pour ramener les cendres de son père. Ce retour eut lieu par l’Elbe ; la dépouille atteignit enfin le débarcadère de Dresde, où elle devait être pour la première fois transportée en terre allemande. Ce transport devait s’opérer le soir, à la lueur des torches, avec le défilé d’un cortège solennel ; je m’étais chargé de pourvoir à la musique funèbre qui devait être exécutée pour la circonstance. Je la composai avec deux motifs d’Euryanthe : la musique qui dans l’ouverture caractérise l’apparition du fantôme me servit d’introduction à la cavatine d’Euryanthe : « Ici, tout près de la source »[2], que je transposai en si bémol majeur, sans y rien changer, en lui enchaînant, en guise de conclusion, la reprise du premier motif transfiguré, comme à la fin de l’opéra. Ce morceau symphonique s’adaptait donc fort bien à la circonstance ; je l’avais orchestré pour quatre-vingts instruments à vent choisis, et j’avais eu là l’occasion d’étudier à fond, entre autres choses, l’emploi de leurs registres les plus doux ; je remplaçai le trémolo des altos, qui scande de ses frémissements la partie empruntée à l’ouverture, par vingt tambours voilés jouant pianissimo ; j’obtins ainsi, même dès les répétitions au théâtre, une impression d’ensemble si exceptionnellement saisissante, et surtout si exactement en harmonie intime avec nos souvenirs sur Weber, que Mme Schrœder-Devrient, présente à la répétition, et qui, il faut le dire, avait été en relations personnelles d’amitié avec le maître, fut enlevée aux plus hauts sommets de l’émotion, et que je pus me féliciter de n’avoir jamais rien fait qui répondît si parfaitement au but. L’exécution de cette musique en plein air, pendant le cortège solennel, ne fut pas d’un effet moins heureux ; des difficultés spéciales devant résulter de la mesure très lente, et que nulle indication rythmique ne caractérisait clairement, j’avais fait complètement évacuer la scène, à la répétition générale : je gagnai ainsi l’espace nécessaire pour faire évoluer autour de moi les musiciens tout en exécutant le morceau, après l’avoir convenablement étudié. — Des témoins qui, des fenêtres, irent arriver et passer le cortège, m’assurèrent que l’impression de solennité avait été d’une grandeur inexprimable.
Nous avions déposé provisoirement le cercueil dans la petite chapelle funéraire du cimetière catholique à Friedrichstadt, où l’attendait Mme Devrient avec une couronne, discret et modeste hommage de bienvenue ; le matin suivant s’accomplit l’ensevelissement solennel dans le caveau préparé par nos soins. En même temps que l’autre président du comité, je fus chargé de l’honneur de prononcer une oraison funèbre. Pour la composer, une circonstance toute récente et particulièrement touchante me fournissait matière : la mort du fils cadet du maître défunt, Alexandre de Weber, arrivée peu de temps avant cette translation. La perte inattendue de ce jeune homme à la fleur de l’âge avait causé à sa mère une si effrayante secousse, que si notre entreprise n’avait pas été déjà trop engagée dans la voie du succès, nous nous serions vus presque obligés d’y renoncer, car la veuve semblait disposée à reconnaître dans cette nouvelle et terrible perte un arrêt du ciel, qui signalait ainsi comme un péché de vanité ce désir de transférer la dépouille de celui qui était pour longtemps parti. Voyant que le public, dans sa sentimentalité particulière, donnait aussi accès à des imaginations de ce genre, je me regardai comme chargé du devoir de présenter au contraire notre entreprise sous son vrai jour ; j’y réussis de telle sorte, qu’il ne s’éleva plus la moindre objection contre ma justification, à ce qu’on m’attesta de toutes parts. Ce fut une occasion de faire à mon propre sujet une expérience particulière ; car, pour la première fois de ma vie, j’étais chargé de prononcer en public un discours solennel. Depuis, quand le cas s’est présenté de faire des discours, je n’ai jamais parlé que ex tempore ; pour ce début, et afin de donner à ma harangue la concision nécessaire, je l’avais cependant développée par écrit et apprise par cœur. Tout plein de mon sujet et des réflexions qu’il m’avait inspirées, je me croyais si sûr de ma mémoire, que je n’avais songé à prendre aucune mesure pour qu’on me vînt en aide ; aussi causai-je à mon frère Albert, qui se tenait non loin de moi pendant la cérémonie, un instant de vive perplexité, au point qu’il m’avoua m’avoir maudit, dans l’excès de son saisissement, pour ne pas lui avoir remis le manuscrit afin qu’il me soufflât. En effet, il m’était arrivé ceci : ayant commencé mon discours à voix claire et pleine, je fus, pendant un instant, si vivement affecté par l’impression presque effrayante que produisirent sur moi ma propre parole, sa sonorité et son accent, que, dans une absence complète, je crus, de même que je m’entendais, me voir en face de cette foule qui retenait son souffle pour m’écouter ; et tandis que je m’objectivais ainsi vis-à-vis de moi-même, je tombai dans un état de concentration absolue, où j’attendais le déroulement de l’action captivante qui allait se passer devant moi, absolument comme si je n’avais pas été la même personne qui d’ailleurs se tînt à cette place, et eût à porter la parole. Je n’éprouvai pas la moindre anxiété, pas même le moindre trouble ; il se produisit seulement, après une interruption convenable, un arrêt si démesurément long, que ceux qui me virent ainsi immobile, absorbé, le regard absent, ne surent que penser de moi. Enfin mon propre silence prolongé, et l’immobilité muette de la foule, qui m’environnait me rappelèrent que j’étais là non pour écouter, mais pour parler ; je revins aussitôt à moi, et je prononçai mon discours jusqu’au bout avec un débit si coulant, que le célèbre acteur Émile Devrient m’affirma ensuite qu’il en avait été impressionné de la plus surprenante façon, non seulement comme spectateur intéressé aux funérailles les plus émouvantes, mais encore et surtout en qualité de déclamateur dramatique. La cérémonie se termina par l’exécution d’une poésie composée et mise en musique par moi ; écrite pour voix d’hommes, et fort difficile, elle fut parfaitement rendue, sous la direction des meilleurs chanteurs de notre théâtre. M. de Lüttichau lui-même, présent à cette cérémonie, me déclara qu’il était désormais persuadé de la légitimité de l’entreprise, et gagné à notre cause.
Ce fut là un beau résultat dont j’eus à me réjouir, et qui satisfit à mes sentiments les plus profonds, les plus intimes ; si quelque chose encore y avait manqué, la veuve de Weber, à qui je rendis visite à la sortie du cimetière, aurait contribué, par l’extrême cordialité de ses effusions, à dissiper tout nuage à mes yeux. Pour moi, il y avait dans ce fait un sens profond : dans mes premières années d’adolescence, ayant été conquis à la musique, avec une passion si exaltée, par l’apparition débordante de vie de Weber, ayant été, ensuite, si douloureusement frappé par la nouvelle de sa mort, maintenant, dans mon âge viril, par cette seconde et dernière inhumation, je venais d’entrer, pour ainsi dire, en contact immédiat et personnel avec lui. D’après la portée de mes relations d’autrefois avec les maîtres vivants de l’art musical, et d’après les expériences que je fis d’eux, on peut présumer à quelle source avaient à se fortifier mes aspirations vers un commerce intime avec les maîtres. Il n’était pas consolant de porter ses regards, du tombeau de Weber, sur ses successeurs vivants ; mais le peu d’espoir laissé par cette perspective ne devait qu’avec le temps se manifester clairement à moi.
DISCOURS
PRONONCÉ AU DERNIER LIEU DE REPOS DE WEBER
Repose donc ici ! Qu’ici soit le lieu sans faste qui nous garde ta chère dépouille ! Et quand bien même elle serait étalée là-bas en des tombeaux princiers, dans la plus orgueilleuse cathédrale d’une orgueilleuse nation, nous osons espérer pourtant que tu aurais préféré choisir, pour lieu suprême de repos, une tombe modeste en terre allemande..... Tu n’appartenais certes pas à cette race de froids ambitieux qui n’ont pas de patrie, qui préfèrent le pays du monde où leur avidité d’honneurs trouve pour prospérer le sol le plus riche..... Si une nécessité fatale t’a entraîné là-bas, où le génie lui-même, pour avoir cours, doit se mettre à l’encan, au moins tu as eu le temps de tourner tes regards passionnés vers le foyer natal, vers la demeure modeste et champêtre, où, près de ta chère femme, mélodies sur mélodies jaillissaient de ton cœur. « Ah ! si j’étais encore près de vous, mes aimés ! » Ce fut là le dernier soupir avec lequel, là-bas, tu pris congé de nous !..... Si tu fus une âme si chaudement enthousiaste, qui nous blâmerait de te payer de retour avec le même entraînement, d’avoir partagé de tout cœur avec toi cet enthousiasme, de nous être abandonnés volontiers au vœu silencieux, de te posséder encore auprès de nous dans la chère patrie ? Oh ! cet enthousiasme ! il t’a fait, avec une sympathique violence, le bien-aimé de ton peuple ! Il ne fut jamais au monde un musicien plus allemandque toi ! Vers quelque région, dans quelque royaume lointain, éthéré, de l’imagination, que t’emportât ton génie, il restait pourtant enchaîné par mille fibres délicates à ce cœur du peuple allemand, avec lequel il pleura et sourit, comme une âme croyante d’enfant, quand elle écoute attentive les légendes et les contes de son pays. Oui, ce fut cette ingénuité d’enfant qui guida, comme un bon ange, ton esprit viril, qui le conserva toujours pur et chaste ; et c’est en cette chasteté d’âme que gisait ton originalité : en gardant toujours sans tache cette magnifique vertu, tu n’avais pas besoin de réfléchir, de découvrir..... tu n’avais qu’à sentir, tu avais ainsi découvert la plus profonde source de beauté ! Tu l’as conservée jusqu’à ta mort, cette suprême vertu, jamais tu ne pus la sacrifier, jamais tu ne pus te défaire de ce bel héritage de ton origine allemande, jamais tu n’aurais pu nous trahir !..... Vois, maintenant l’Angleterre te rend justice, la France t’admire, mais seule l’Allemagne peut t’aimer ; tu es sa chose, tu es un beau jour de son existence, une chaude goutte de son sang, une parcelle de son cœur...... qui donc nous blâmerait d’avoir voulu que ta cendre devînt aussi une parcelle de son sol, du sol de la chère patrie allemande ?
Encore une fois, ne nous adressez pas de reproches, vous qui méconnaissez le génie propre du cœur allemand, de ce cœur qui s’exalte si volontiers, quand il aime ! Si c’était de l’exaltation qui nous faisait soupirer après la chère dépouille de notre Weber bien-aimé, c’était cette exaltation qui nous fait si étroitement lui ressembler, l’exaltation qui fît épanouir toutes les riches floraisons de son esprit, pour laquelle le monde l’admire, pour laquelle nous l’aimons..... C’est donc une œuvre d’amour que nous pensons accomplir, cher Weber, toi qui jamais ne recherchas l’admiration, mais seulement l’amour, quand nous te dérobons aux regards de ceux qui t’admirent pour te rendre aux étreintes de ceux qui t’aiment. Loin du monde devant qui tu brillas, nous accompagnons ton retour au pays natal, au sein de ta famille ! Demandez au héros parti pour vaincre ce qui lui cause le plus de joie, après les jours glorieux passés au champ d’honneur ? Assurément, c’est le retour dans la patrie où sa femme et ses enfants l’attendent. Et voyez, ici nous n’avons pas besoin de parler par figure : ta femme, tes enfants t’attendent, véritablement. Bientôt, au-dessus de ton lit de repos, tu entendras les pas de l’épouse fidèle qui si longtemps, si longtemps attendit ton retour, et qui maintenant, accompagnée d’un fils chéri, pleure, sur le bien-aimé revenu, les plus brûlantes larmes d’amour. Elle appartient au monde des vivants....., tu es devenu un esprit bienheureux, elle ne peut, les yeux dans les yeux, te souhaiter la bienvenue..... ; aussi Dieu a-t-il envoyé un messager pour accueillir ton retour, pour te souhaiter la bienvenue de tout près, les yeux dans les yeux, pour t’attester l’impérissable amour de tes fidèles. Ton plus jeune fils a été choisi pour cette mission, afin de resserrer les liens entre les vivants et les défunts ; ange de lumière, il plane maintenant entre vous, et vous porte l’annonce de votre mutuelle affection...... Où donc est la mort ? Où donc la vie ? Là où toutes deux elles s’unissent en une alliance si merveilleusement belle, là est le germe de l’éternelle vie !..... Laisse-nous donc, ô cher défunt, entrer aussi dans cette alliance avec toi ! Nous ne connaîtrons plus ni mort, ni corruption, rien qu’épanouissement et croissance. La pierre qui enferme la dépouille deviendra pour nous le rocher du désert, d’où le prophète puissant fît jaillir autrefois la source vive : il s’en épanchera, jusqu’au plus lointain des âges, un magnifique torrent de vie sans fin renouvelée, sans fin créatrice ! Toi, source de toute existence, fais que jamais nous n’oubliions cette alliance, que toujours nous en soyons dignes !
POÉSIE CHANTÉE APRÈS L’INHUMATION
« Que vos chants s’élèvent, ô témoins de cette heure, qui nous émeut si gravement, si solennellement ! C’est maintenant au Verbe, c’est à la Musique, qu’il vous faut confier l’annonce du sentiment sublime dont nos cœurs tressaillent ! La terre maternelle d’Allemagne n’est plus en deuil du fils emporté si loin de son amour ; elle ne tourne plus les yeux, dans une attitude passionnée, au delà des mers, vers la lointaine Albion..... : elle l’a repris en son giron, celui qu’elle envoya un jour, noble, tendre et grand. »
« Ici, où coulèrent les larmes muettes de l’affliction, où l’amour pleure encore son plus cher objet, ici, nous avons formé une noble alliance qui nous réunit autour de lui, le Maître radieux : affluez ici, fidèles compagnons de l’alliance, saluez-vous ici comme une pieuse troupe de pèlerins ; apportez, à cette noble place, l’offrande des plus belles fleurs écloses de cette union : qu’ici donc il repose, admiré et aimé, celui à qui notre alliance doit le bonheur de la consécration. »
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Luc-Henri ROGER
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- Hugendubel (Portofrei in Deutschland)
- en librairie ISBN 9782322102327
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