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jeudi 8 août 2019

Présence de Carl-Maria von Weber à Eutin

Introduction

La charmante petite ville d'Eutin, située au Nord de l'Allemagne dans le Holstein de l'Est, est pleine des souvenirs du musicien romantique Carl-Maria von Weber (1786-1826), même s'il n'y passa que les premières années de sa jeunesse. Un monument lui fut érigé dans un parc appelé Weberhain situé dans la rue qui porte le nom du compositeur. Sa maison natale, longtemps laissée à l'abandon, a été depuis quelques années restaurée et transformée en salon de thé (le Café Carl-Maria von Weber) où l'on sert de délicieuses glaces et pâtisseries dans un décor qui évoque le souvenir du compositeur, et le petit bureau du tourisme distribue des fascicules rappelant la présence de Weber à Eutin et proposant un itinéraire Carl-Maria von Weber.  Des rues portent son nom ou celui de ses oeuvres.

Ce reportage photographique est dédié à tous les wagnériens, qui sauront pourquoi, et très spécialement au Dr Pascal Bouteldja, Président du Cercle Richard Wagner -Lyon. 

Reportage photographique

Weberhain 






























Noms de rues



Office du tourisme




Résumé biographique de Carl-Maria von Weber par Francis Drésel, directeur de la programmation musicale de Radio Classique (Source)

Carl Maria von Weber fait partie de ces météores de la musique qui ont cependant marqué leur art d’une empreinte indélébile, en l’occurrence l’avènement de l’opéra romantique allemand, auquel Richard Wagner allait donner encore une toute autre dimension.

Né près de Lübeck dans une famille d’artistes, son père dirigeant des troupes de théâtre, et apparenté par alliance à Mozart, Weber étudie la musique auprès de Michael Haydn (frère cadet de Joseph) puis de l’abbé Vogler. Il maîtrise à l’envie le piano, mais la clarinette l’inspire davantage lors de ses tournées avec le virtuose H.J. Bärmann. Egalement ténor, il perd sa voix en absorbant par terrible mégarde de l’acide utilisé en lithographie, mais son domaine d’élection reste le théâtre lyrique, avec ses premiers succès dès 1810, Sylvana et Abu Hassan. Après des années itinérantes, Weber dirige l’Opéra de Prague de 1813 à 1816, puis celui de Dresde jusqu’en 1820, mais c’est à Berlin l’année suivante qu’est créé son chef-d’œuvre, Der Freischütz, véritable manifeste d’un nouveau genre. Son triomphe lui vaut la commande à Vienne d’un opéra chevaleresque, Euryanthe, suivi d’un ouvrage féerique, Obéron, créé à Londres en avril 1826. D’une santé toujours délicate, il y meurt peu après de tuberculose, et c’est Wagner lui-même qui allait organiser en 1844 son retour en Allemagne, pour des obsèques solennelles à Dresde.

Francis Drésel

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