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samedi 26 juillet 2025

Première de la Pénélope de Gabriel Fauré au Théâtre des Champs Elysées — Un article d'Arthur Pougin

Pénélope de Gabriel Fauré (1845-1923) est cet été à l'affiche du Festival d'été de l'Opéra munichois (la Bayerische Staatsoper). La première a eu lieu ce vendredi 18 juillet au Prinzregententheater. La radio bavaroise BR Klassik a réalisé une captation audio de l'opéra qui est actuellement disponible en ligne, la page affiche également la distribution munichoise.

Pour préparer la découverte de cet opéra rarement joué de nos jours, voici la belle recension que donna le critique Arthur Pougin après avoir assisté à la première parisienne de Pénélope au Théâtre des Champs Élysées. La langue en est si noble, l'expression en est si simple et pourtant si raffinée qu'elle donne grande envie, à 112 ans d'intervalle, de se presser vers le Théâtre munichois du Prince Régent, pour assister à la nouvelle production de la Pénélope de Gabriel Fauré par l'Opéra de Munich.
Affiche de Georges-Antoine Rochegrosse 1913

THÉÂTRE DES CHAMPS-ELYSÉES. — Pénélope, poème lyrique en trois actes, paroles de M. René Fauchois, musique de M. Gabriel Fauré. (Première représentation le 10 mai 1913.)
Un article d'Arthur Pougin (1834-1921) paru dans  le Ménestrel du 17 mai 1913

Enfin, nous voici en présence d'une oeuvre saine, réconfortante, qui va nous reposer des divagations, des aberrations et des convulsions d'une prétendue nouvelle école, une oeuvre où ne sont pas insolemment foulés aux pieds les principes fondamentaux de la musique, c'est-à-dire le rythme, la tonalité et le sentiment mélodique, une oeuvre vraiment musicale, où nous sommes délivrés des formules algébriques en honneur chez certains qui, sous le couvert d'un prétendu progrès, ne nous présentent d'ordinaire qu'une série de rébus indéchiffrables et de problèmes harmoniques dont ils nous laissent le soin de chercher et de découvrir la solution. Quelle joie de pouvoir comprendre ce qu'on entend, et en même temps de n'avoir pas le tympan déchiré, les oreilles écorchées par des sonorités exaspérantes, par des successions d'accords et des accouplements de notes qui hurlent de se trouver ensemble !

Nos révolutionnaires farouches auraient de la peine pourtant à faire passer M. Fauré pour un enragé réactionnaire. Il nous a prouvé depuis assez longtemps qu'il avait appris l'harmonie et qu'il savait la manière de s'en servir. Même il s'est fait, si je ne me trompe, une place à part parmi les musiciens de ce temps par le piquant et, si l'on peut dire, le pittoresque harmonique de sa manière, par la recherche d'un modernisme très réel mais non outrancier qui lui a créé une personnalité. S'il lui plaît, parfois, de taquiner un peu l'oreille par un effet soudain et inattendu, il se garderait de la blesser ; et lorsque, par une dissonance que l'on ne saurait prévoir et qui donne à sa phrase musicale une couleur un peu vive et un accent particulier, il a causé un moment de surprise chez l'auditeur, il s'empresse de remettre les choses au point et d'affirmer son respect à la fois pour la logique et pour l'orthographe. (Nous avons eu des exemples de ce genre dans cette parution si intéressante de Pénélope, très modulante, et pourtant d'un style si classique et si pur.) Ceux qui connaissent la musique de chambre ou de piano de M. Fauré savent à quoi s'en tenir à ce sujet et ce qui constitue son originalité. On pourrait dire du style de ce grand artiste que c'est celui d'un classique, c'est-à-dire d'un traditionnaliste qui ne recule pas, bien au contraire, devant la nouveauté, à la condition que celle-ci. ne verse pas dans l'excentricité, et que la langue musicale soit maintenue dans son élégance et dans sa clarté.

Je n'aurai pas l'outrecuidance de prétendre révéler M. Fauré aux lecteurs de ce journal, qui ne m'ont pas attendu pour le connaître et l'apprécier depuis longtemps. Il n'est peut-être pas inutile, cependant, de leur rappeler certaines de ses compositions : ses deux quatuors pour piano et cordes, si intéressants non seulement par la richesse de leur inspiration, mais par leur nouveauté rythmique et harmonique, son beau Requiem exécuté naguère à la Madeleine (1888), son concerto de violon, sa sonate pour piano et violon, puis, pour le chant, son Poème d'amour, d'une grâce délicate et séduisante, et ses nombreuses mélodies d'un caractère si pénétrant, qui font penser tour à tour à Liszt, à Chopin et à Schumann, tout en conservant leur complète originalité.

Mais peut-être a-t-on trop complaisamment répété que M. Fauré ne s'est jamais occupé de théâtre, ce qui n'est pas absolument exact. S'il ne l'a fait que d'une façon je ne dirai pas accessoire, mais en quelque sorte indirecte, si la Pénélope qu'il vient de produire avec un si grand et si incontestable succès est son premier véritable opéra, cependant il n'était pas resté jusqu'ici complètement étranger à la scène. Outre la musique qu'il écrivit pour le Caligula d'Alexandre Dumas et pour l'adaptation du Schylock de Shakespeare par M. Edmond Haraucourt, tous deux représentés à l'Odéon, outre celle dont il accompagna Pelléas et Mélisande de M. Maeterlinck avant sa transformation en opéra, il ne faut pas oublier les deux partitions très importantes qu'il composa, l'une pour le Prométhée de MM. Jean Lorrain et Ferdinand Herold donné aux Arènes de Béziers le 26 août 1900, l'autre pour le Jules-César de Shakespeare traduit par François-Victor Hugo et produit à l'amphithéâtre d'Orange le 7 août 1905. On voit donc qu'avant de présenter sa Pénélope au public, il n'était pas si étranger qu'on l'a dit à la musique dramatique.

Ce sujet de Pénélope n'était pas inédit sur la scène lyrique. Il y a un peu plus de deux siècles, le 23 janvier 1703, l'Opéra offrait à son public une tragédie lyrique en cinq actes et un prologue intitulée Ulysse et Pénélope ; les paroles étaient d'Henri Guichard, l'audacieux ennemi de Lully, avec qui ses démêlés sont restés célèbres, et la musique de Rebel père. Nous ne savons trop ce qu'il advint de cet ouvrage, dont l'interprétation devait être superbe pour les deux rôles principaux, car ils étaient tenus par deux grands artistes, Thévenard et la fameuse Maupin. Nous sommes plus informés en ce qui concerne une Pénélope en trois actes donnée au même théâtre le 9 décembre 1783. Ici les paroles, très fâcheuses, étaient de Marmontel, et la musique de Piccinni, qui ne put ]es sauver. Malgré la présence de Lainez et de l'admirable Mme Saint-Huberty dans les deux rôles d'Ulysse et de Pénélope, une modeste série de quatorze représentations suffit à la carrière de l'ouvrage, dont plus jamais on n'entendit parler.

Et voici qu'aujourd'hui on a de nouveau recours au vieil Homère et à son admirable Odyssée pour tirer de ce poème immortel un sujet d'opéra. Certains, vous ne l'ignorez pas, prétendent que le dit Homère n'a jamais existé ; je n'en sais rien, n'ayant pas eu l'avantage de vivre de son temps et de le fréquenter. En tout cas, que l'Odyssée soit son oeuvre ou, comme on l'a dit, celle de rapsodes successifs, ce qui est certain, c'est qu'elle, du moins, existe. Elle est même assez compliquée, et ce n'est assurément pas chose facile que d'en extraire le livret d'un drame lyrique en trois actes. M. René Fauchois, que le succès de son drame sur Beethoven représenté il y a quelques années à l'Odéon semblait prédestiner à devenir un librettiste, n'a pas craint de se livrer au travail de compression nécessaire pour obtenir ce résultat, et il n'est que juste de dire qu'il y a complètement réussi. J'ajouterai, et ceci nous change des canevas rebutants pour la forme et pour le fond qu'on nous offre trop fréquemment, que son poème est écrit en vers, et en vers élégants et expressifs.

Pénélope, Ulysse : pour les mettre en scène avec intérêt il fallait, dans ce fouillis si compliqué de l'Odyssée, prendre un épisode, celui du retour d'Ulysse à Ithaque, de sa reconnaissance avec Pénélope et du massacre des prétendants. C'est bien celui qu'a choisi M. Fauchois, en nous faisant renouveler connaissance avec les deux honnêtes figures du fidèle berger Eumée et de la bonne Euryclée, la nourrice d'Ulysse. Peut-être exprimerais je le regret de ne pas retrouver ici le frais visage du jeune Télémaque, qui aurait pu apporter quelque aimable diversion dans une action un peu austère. Mais il nous faut juger celle-ci sur ce qu'elle est, et non sur ce qu'elle aurait pu être.

Le premier acte nous présente d'abord les fameuses servantes, les indignes servantes de Pénélope, filant la laine avec leurs fuseaux. Puis, bientôt, c'est la ruée dans le palais des prétendants insolents, qui, en attendant que Pénélope fasse un choix parmi eux, ne songent qu'à l'ivresse, à la débauche, et se conduisent en ce palais comme en pays conquis. Tandis qu'ils renouvellent auprès d'elle leurs instances, on voit entrer un vieillard misérable, venant demander l'hospitalité. Accueilli par les risées et les insultes de ces drôles, il est reçu avec bonté et retenu par Pénélope, qui, ceux-ci partis, le confie à Euryclée pour qu'elle lui lave les pieds en attendant qu'il puisse prendre un repas. C'est alors que nous voyons la nourrice reconnaître son maître à une cicatrice qu'il porte à la jambe. Ulysse lui enjoint de se taire, et bientôt tous deux s'éloignent, laissant seule Pénélope, qui se met à défaire, comme chaque jour, la broderie qu'elle a faite la veille. Mais cette fois elle est surprise par les prétendants, et ceux-ci, rendus furieux par son subterfuge enfin découvert, lui déclarent que tout délai lui est désormais refusé, et que demain elle devra faire choix entre eux d'un nouvel époux.

Au second acte nous voyons Pénélope, au crépuscule du soir, venir au sommet d'une petite colline interroger anxieusement la mer, espérant toujours voir une voile se montrer au loin, lui apportant des nouvelles d'Ulysse ou peut-être le ramenant lui-même. Sous son déguisement de vieillard, Ulysse vient la rejoindre, cause longuement avec elle et apprend avec joie combien elle a conservé son souvenir et son amour pour lui. Puis, la reine partie, il se redresse, appelle son fidèle Eumée, se fait reconnaître à lui en lui recommandant le secret ainsi qu'aux autres bergers, qui sont accourus, et, d'accord avec eux, prépare la journée du lendemain, qui doit être celle de la mort des prétendants.

Troisième acte, chapitre final. Nous sommes dans la grande salle du festin, préparée pour la scène solennelle du choix que Pénélope doit faire d'un nouvel époux parmi les prétendants. Tous sont là, réunis, lorsque se montre la reine, à qui ils rappellent insolemment leur volonté. Elle leur déclare alors qu'elle appartiendra à celui d'entre eux qui, le premier, réussira à tendre l'arc d'Ulysse et à lancer une flèche à travers douze anneaux placés à cet effet. Ils sourient à cette condition, qu'ils se disent tous prêts à remplir, pensant que rien n'est plus facile. Mais l'arc est une arme formidable, dont le maniement exige une force et une adresse extraordinaires. Le premier qui s'en empare, Eurymaque, s'efforce en vain de le tendre ; après s'être mis les mains en sang, il est contraint d'y renoncer. Un second, un troisième, un quatrième s'y essaient successivement, sans plus de succès. Alors le vieux mendiant, qui assiste impassible à l'épreuve, demande humblement la faveur d'essayer à son tour. Au milieu des sarcasmes et des quolibets, on accède à sa demande. A l'étonnement général, il parvient à tendre l'arc et à lancer la flèche dans les anneaux. Pénélope, reconnaissant Ulysse, pousse un cri de joie, et les prétendants sont consternés, lorsque Ulysse, se dévoilant, lance une seconde flèche qui va frapper Eurymaque, et, appelant à lui les bergers, poursuit les misérables, qui s'enfuient épouvantés, et commence le carnage. Celui-ci accompli, il reparaît sous son véritable aspect, pour recevoir dans ses bras Pénélope, dont le bonheur est immense.

Tel est ce poème, sérieux sans austérité, simple, sobre, bien conçu, sans incidents superflus, qui prend sa valeur surtout dans la couleur et le caractère que l'auteur a su lui donner sans jamais tomber dans l'emphase et la grandiloquence. Écrit d'ailleurs, je l'ai dit, en vers bien frappés, et propice à la musique, le compositeur l'a traité comme il convenait, en évitant lui-même tout excès, toute boursouflure, en s'inspirant de la poésie que le sujet comporte, et en lui communiquant tantôt la sévérité, tantôt le calme, tantôt la grâce, mais toujours un sentiment exquis de sérénité. Il semble qu'un souffle attique ait passé sur cette belle partition de Pénélope, qui restera l'un des beaux titres d'honneur de M. Fauré, et qui a été accueillie par le public avec une chaleur et un enthousiasme qu'on ne lui connaissait plus.

Je ne m'attarderai pas à louer le style de M. Fauré, qui est cependant la marque première de son talent, et qui brille ici dans toute sa pureté. Mais ce que je veux faire ressortir dans sa partition, c'est sa couleur générale, c'est son unité, c'est le langage, toujours adéquat à la situation, qu'il prête à ses personnages, sans que rien jamais étonne ou détonne ; c'est la vérité et la simplicité de la diction, c'est le soin qu'il prend de ne couvrir en aucun cas les voix par l'orchestre, bien que cet orchestre, toujours intéressant, soit fertile en détails heureux et de tous genres ; c'est enfin les recherches harmoniques curieuses, c'est l'habileté de la modulation, qui se garde de jamais verser dans le farouche et dans l'étrangeté. M. Fauré ne cherche pas à stupéfier, il cherche à charmer, et il y parvient. L'ensemble de son oeuvre est vraiment séduisant, et c'est ce caractère de séduction qui en a fait le très grand et très légitime succès.

C'est peut-être plus sur cet ensemble même qu'il faut insister pour donner une idée de la valeur de l'oeuvre que sur le détail des pages qui la composent. Et pourtant, l'analyse ne serait pas inutile. Mais l'espace fuit sous ma plume, et je dois me borner à quelques simples remarques. La partition s'ouvre sur une large introduction, à la suite de laquelle vient le choeur des servantes de Pénélope, qui est une sorte de dialogue très curieux et fort intéressant entre les soprani et les contralti, se répondant incessamment les uns aux autres. Un épisode court et charmant, c'est celui de la danse des joueuses de flûte, sur un dessin discret, établi par les flûtes et les harpes, et qui se continue sous le dialogue précédant l'arrivée d'Ulysse en mendiant. Mais ce qui est surtout à mettre en relief, c'est l'appel intérieur que Pénélope fait à Ulysse en lui affirmant la fidélité de son amour, sur ce couplet curieux :

Ulysse ! Fier époux ! Lumière où ma beauté s'est tout épanouie !
Ulysse ! Guerrier doux ! Voix sans cesse écoutée et toujours inouïe !
Ulysse ! Tendre coeur ! Maître à qui j'ai donné les trésors de ma grâce !
Ulysse ! Pur vainqueur ! Pas dont tous les chemins voudraient porter la trace !
Ulysse ! Cher absent ! Musique qui prenait mes soucis sur ses ailes !
Ulysse ! Roi puissant ! Chêne à l'ombre duquel s'apaisaient les querelles !
Ulysse ! Chaque jour Je sens en moi pour toi des tendresses nouvelles !
Ulysse ! Mon amour!...

Ceci n'est point du chant, n'est point de la mélodie, n'est point de la déclamation ; c'est une sorte de récit musical, très musical, d'une diction pleine de pureté, de sérénité, et en même temps tout empreinte d'une émotion profonde.

Le second acte, court, n'en est pas moins très rempli et particulièrement émouvant. C'est, après la courte chanson du berger Eumée, la grande scène, d'un intérêt si intense, entre Ulysse, toujours déguisé en vieillard, et Pénélope, à laquelle il s'efforce de rendre le courage et l'espoir, en lui faisant pressentir le prochain retour de son époux.. Puis, Pénélope partie, c'est l'autre scène, celle-ci ample, pleine de nerf et de vigueur, où Ulysse, rejetant ses haillons, se fait reconnaître à Eumée et aux bergers fidèles et prépare avec eux le drame qui, demain, doit ensanglanter son palais. Cela, c'est vivant, vigoureux et scénique.

Tout se tient tellement dans cette partition qu'il est difficile d'en détacher tel ou tel épisode. Cependant, au milieu du mouvement du troisième acte, si coloré, si animé, il me faut bien signaler la vision funèbre de Pénélope, qui semble prévoir le sort sanglant et prochain des prétendants : Ah ! malheureux ! un orage affreux vous emporte ! dont l'accent prophétique prend un si grand caractère.

Les interprètes de Pénélope n'ont pas peu contribué au succès de l'ouvrage, qui n'eût pu en souhaiter de meilleurs. Pénélope, c'est Mlle Bréval, qui donne au personnage toute sa langueur plaintive, toute sa poésie douloureuse, tout son charme séduisant et mélancolique. On sait quelle est l'artiste, et combien le talent de la comédienne se joint chez elle à l'habileté de la cantatrice, à son beau style musical. Le rôle est difficile en ce sens qu'il ne comporte pas de nuances, et qu'il est toujours dans la note assombrie. Mlle Bréval a su, avec beaucoup de tact, en éviter la froideur apparente et la monotonie. M. Muratore est superbe et se montre tout à fait supérieur dans le personnage d'Ulysse. Chez lui aussi, le comédien double le chanteur, le chanteur à la voix si généreuse, si solide et si souple à la fois. Sous la guenille du vieux mendiant ou sous la tunique étincelante du roi d'Ithaque, il est égal à lui-même et atteint de bien près la perfection.

En regard de ces deux rôles, tous les autres sont secondaires, mais certains néanmoins sont fort importants : on doit des éloges à ceux qui y ont apporté tous leurs soins. À M. Blancard, qui se distingue dans celui du berger Eumée ; à Mlle Cécile Thévenet, qui n'a pas hésité à cacher son gracieux visage sous les bandeaux de la vieille nourrice Euryclée ; à M. Dangès, qui est un Eurymaque vigoureux et bien campé ; à M. Tirmont, qui donne une bonne couleur à Antinoüs ; à tous enfin, qui coopèrent à un excellent ensemble, ensemble heureusement complété par la vaillance de l'orchestre de M. Hasselmans. Sans oublier Mlle Chasles, qui a réglé d'une façon charmante les danses du premier et du troisième acte.

Et maintenant, l'auteur des Djinns et du Cantique de Racine a lieu d'être satisfait. Son véritable début à la scène a été triomphal, et le public, qui l'a si chaudement et si vigoureusement acclamé, l'attend à une nouvelle oeuvre. 

ARTHUR POUGIN.

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