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dimanche 18 septembre 2011

Un Roi wagnérien, Louis II de Bavière, par Jacques Bainville

Au moins trois grands auteurs français connus ont évoqué le Roi Louis II de Bavière dans leurs oeuvres: Verlaine dans un fameux poème consacré au Roi peu après son décès, Apollinaire qui lui consacre plusieurs strophes de sa célèbre Chanson du Mal Aimé dans le recueil Zone, et Jacques Bainville dont il est question ici.

Jacques Bainville

Jacques Bainville fut journaliste, chroniqueur de politique étrangère, historien et académicien français, né le 9 février 1879 à Vincennes (Seine), mort le 9 février 1936 à Paris. Jacques Bainville fut un proche de Charles Maurras. Bainville fut un monarchiste nationaliste convaincu, proche de l'Action française, admirateur de la politique allemande. On peut en lire une biographie succincte dans l'article qui lui est consacré sur Wikipedia ou encore sur le site de l'Académie française. La récente réédition de certaines de ses oeuvres a aussi été l'occasion d'un article du Figaro magazine.



Louis II de Bavière, un roi wagnérien


L'ouvrage n'étant plus protégé par les droits d'auteur, l'Université de Toronto l'a mis en ligne, grâce à quoi on peut le lire entièrement sur internet en cliquant ici. On peut bien sûr préférer disposer du livre. L'ouvrage, publié en 1900,  a été réédité en 1985, et plus récemment en 2009 en poche chez Omnia.

Louis II de Bavière, Librairie Académique Perrin, 1900. Réédition, Complexe, 1985, et Omnia, 2009.

Présentation de l'éditeur Omnia


Louis II de Bavière (1845-1886) est une figure plus complexe que l’image laissée par sa légende. Le mérite de cette biographie de Jacques Bainville est de restituer le personnage dans son ampleur et de comprendre les arcanes de son caractère.
Idéaliste et romantique, Louis II portait une immense admiration à Richard Wagner, qu’il aidera à mener à bien nombre de projets à commencer par l’opéra de Bayreuth. Emporté par la musique wagnérienne, alors révolutionnaire, Louis II s’est fait l’un des plus ardents mécènes du compositeur.
La postérité a également retenu de Louis II de Bavière la construction de ses châteaux féeriques dans les Alpes, notamment Neuschwanstein, Linderhof et Herrenchiemsee. La démesure de ses projets le fera bientôt passer pour fou.
Cependant, Louis II avait bien conscience des enjeux politiques de son temps et participera aux côtés de Bismarck à l’édification de l’Empire allemand autour de la Prusse.
Mais solitaire et misanthrope, Louis fuira la cour et ses intrigues, se réfugiant dans ses rêves. Destitué pour « aliénation mentale » et interné au château de Berg, il trouvera la mort noyé dans le lac de Starnberg, sans que les circonstances soient clairement élucidées.

Critique de l'ouvrage

Le plus de Munichandco: on peut lire en ligne une  recension critique pénétrante de Thomas Dreneau. A ne pas manquer!

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