La presse bavaroise, dont le Sueddeutsche Zeitung, évoque la présentation d'un rapport d'enquête de 250 pages qui accable l'église catholique bavaroise: l'Église bavaroise aurait pendant les 50 dernières années systématiquement couvert les abus sexuels et les violences physiques commis par ses prêtres. Le rapport contiendrait de très graves allégations: l'archidiocèse de Munich aurait systématiquement dissimulé les cas de violence. Des fichiers auraient même été détruits.
Le rapport, rédigé par l'avocate Marion Westpfahl, a été commenté pour la presse par le Cardinal Reinhard Marx qui souhaite que toute la clarté soit faite sur le sujet.
Marion Westpfahl a mené l'enquête pendant près de 6 mois en investigant la manière dont l'archevêché a géré les cas de maltraitances sexuelles et physiques pendant les 50 dernières années (de 1945 à 2009).
Et le rapport est accablant: destruction systématique de documents, langage euphémistique ou codé, fichiers présentant d'évidentes lacunes. On déplace des prêtres dans d'autres diocèses sans justifier les raisons qui ont mené à leur déplacement, le langage employé est tellement édulcoré qu'il est souvent impossible de deviner ce qui s'est passé, pratiquement rien n'apparaît des agressions commises et encore moins des conséquences pour les victimes. Si les agresseurs étaient des prêtres, ils n'étaient quasiment jamais châtiés, leur appartenance à l'institution suffisait à les protéger.
Quant aux victimes, elles n'ont quasi jamais trouvé d'écoute, quels que soient les cardinaux qui aient dirigé l'arcidiocèse, qu'ils se soient appelés Döpfner, Wetter ou...Ratzinger.
Le Cardinal Marx a déclaré que l'année 2010 a été pour l'Eglise une année de pénitence et qu'il n'y a pas d'alternative: il faut que toute la lumière soit faite, sans plus de compromis.
Le rapport, rédigé par l'avocate Marion Westpfahl, a été commenté pour la presse par le Cardinal Reinhard Marx qui souhaite que toute la clarté soit faite sur le sujet.
Marion Westpfahl a mené l'enquête pendant près de 6 mois en investigant la manière dont l'archevêché a géré les cas de maltraitances sexuelles et physiques pendant les 50 dernières années (de 1945 à 2009).
Et le rapport est accablant: destruction systématique de documents, langage euphémistique ou codé, fichiers présentant d'évidentes lacunes. On déplace des prêtres dans d'autres diocèses sans justifier les raisons qui ont mené à leur déplacement, le langage employé est tellement édulcoré qu'il est souvent impossible de deviner ce qui s'est passé, pratiquement rien n'apparaît des agressions commises et encore moins des conséquences pour les victimes. Si les agresseurs étaient des prêtres, ils n'étaient quasiment jamais châtiés, leur appartenance à l'institution suffisait à les protéger.
Quant aux victimes, elles n'ont quasi jamais trouvé d'écoute, quels que soient les cardinaux qui aient dirigé l'arcidiocèse, qu'ils se soient appelés Döpfner, Wetter ou...Ratzinger.
Le Cardinal Marx a déclaré que l'année 2010 a été pour l'Eglise une année de pénitence et qu'il n'y a pas d'alternative: il faut que toute la lumière soit faite, sans plus de compromis.
Forcée par l'évidence des faits qui éclatent au grand jour, l'Eglise se montre contrite et enfin prête à coopérer avec la justice, du moins est-ce ce qu'elle soutient.
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