Le Musée (photo Oliver Kurmis) est situé le long de l'Isar sur l'île du Prater (Praterinsel): l'endroit est charmant, en fait un des endroits les plus romantiques de Munich, un parc très boisé sur la rivière, qui est très vive à cet endroit. De la terrasse du café du Musée, très appréciée des Munichois aux beaux jours, on voit les beaux bâtiments du Volksbad, à l'architecture si particulière.
Le bâtiment est tout entier consacré aux Alpes, et à l'Alpinisme. Outre les espaces d'exposition du Musée, il accueille aussi la bibliothèque du Club Alpin, dont les membres peuvent emprunetr des ouvrages spécifiquement consacrés aux Alpes et aux sports qu'on y pratique.
Le Musée a été récemment rénové et l'exposition permanente nous entraine dans un parcours historique qui commence à la fin du XVIIIème siècle, une époque où l'on a commencé à considérer la montagne comme autre chose qu'un lieu infernal, le lieu de tous les dangers. On y retrouve bien sûr Rousseau, dont on sait combien il a contribué à une nouvelle image de la nature et de la montagne. On veut à cette époque conquérir le ciel, c'est l'époque de la première Montgolfière, on se met à vouloir conquérir la montagne. Le Mont Blanc est escaladé, on voudra escalader les Himalayas. Des voyageurs célèbres traversent les Alpes pour aller séjourner en Italie et doivent pour ce faire traverser les cols des Alpes. Ils décritont leur traversée ou laisseront peintures ou croquis. On pense par exemple à Goethe ou un peu plus tard aux voyages de Turner.
Le bâtiment est tout entier consacré aux Alpes, et à l'Alpinisme. Outre les espaces d'exposition du Musée, il accueille aussi la bibliothèque du Club Alpin, dont les membres peuvent emprunetr des ouvrages spécifiquement consacrés aux Alpes et aux sports qu'on y pratique.
Le Musée a été récemment rénové et l'exposition permanente nous entraine dans un parcours historique qui commence à la fin du XVIIIème siècle, une époque où l'on a commencé à considérer la montagne comme autre chose qu'un lieu infernal, le lieu de tous les dangers. On y retrouve bien sûr Rousseau, dont on sait combien il a contribué à une nouvelle image de la nature et de la montagne. On veut à cette époque conquérir le ciel, c'est l'époque de la première Montgolfière, on se met à vouloir conquérir la montagne. Le Mont Blanc est escaladé, on voudra escalader les Himalayas. Des voyageurs célèbres traversent les Alpes pour aller séjourner en Italie et doivent pour ce faire traverser les cols des Alpes. Ils décritont leur traversée ou laisseront peintures ou croquis. On pense par exemple à Goethe ou un peu plus tard aux voyages de Turner.
Le parcours est passionnant et n'évite nullement les périodes sombres de l'histoire allemande: le nazisme a récupéré le goût de la nature et de la montagne, et il a fallu que là aussi, ou là surtout, il insinue ses 'idéaux' fallacieux. Le Club Alpin dans les années trente s'est vite débarrassé de ses sections juives. Une partie importante de l'exposition présente l'importante présence juive dans les Alpes, à laquelle l'Allemagne et l'Autriche de l'époque se sont attaquées avec la violence innommable que l'on sait. De grandes familles juives avaient su saisir le nouvel attrait que les Alpes des sanatoriums, des séjours à la montagne et des sports de montagne présentaient, et certaines ont magnifiquement réussi en installant des hôtels parfois très luxueux.
A côté de l'exposition permanente, le Musée alpin propose pour l'instant une expo temporaire, et ce jusqu'au 27 février 2010, consacrée aux relations qu'ont entretenues les Juifs avec les Alpes. L'expo a été orgnasiée en collaboration avec le Musée juif de Vienne et avec le musée Hohenem. On sait depuis Moïse combien la montagne participe de la symbolique juive. L'expo étudie l'installation des Juifs dans les montagnes, leur participation aux sports de montagne et à l'hôtellerie, et les persécutions antisémites.
Dans les espaces rénovés les objets sont présentés avec goût et simplicité, ce qui rend la visite des plus agréables. Deux regrets cependant:
- Les explications ne sont fournies qu'en allemand et le Musée ne propose pas encore aux visiteurs étrangers des feuillets explicatifs dans d'autres langues européennes, pas même en anglais. Cette 'économie de moyens' réduit l'intérêt de la visite pour le non germanophone.
- Le parcours historique de l'expo permanente s'arrête après la deuxième guerre mondiale, ce qui est dommage. Le Club Alpin a en effet la caractéristique de disposer notamment d'une importante section gay et lesbienne (le Gay Outdoor Club a près de 850 membres) et ce depuis 20 ans. Il serait heureux qu'il porte cette particularité à l'attention de ses visiteurs: le Musée souligne à souhait combien la politique du Club Alpin fut raciste et discriminatoire dans la première moitié du vingtième siècle, particulièrement à l'époque du national-socialisme. Le Club Alpin pourrait aujourd'hui se targuer du contraire en montrant qu'il a ouvert ses portes à une minorité qui il y a vingt ans était encore souvent décriée. A la pratique de la discrimination et du conservatisme a succédé une politique d'ouverture.
Renseignements pratiques:
- le musée est ouvert du mardi au vendredi de 13 à 18 heures, et les samedi et dimanche de 11 à 18 heures. La bibliothèque est ouverte le seul jeudi de 12 à 19 heures.
- le site internet du musée est celui de l'Alpenverein: cliquer ici
- Adresse: Praterinsel, 5 (entre la station de métro Lehel et la station de -S-Bahn Isartor
- Pour le gay Outdoor Club, cliquer ici.
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