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lundi 18 décembre 2023

La Saint-Sylvestre à l'Opéra de Munich dans votre fauteuil : la Chauve-Souris de Johann Strauss fils

 

Une oeuvre désopilante, tourbillonnante aux rythmes des valses et pétillante comme la bouteille de mousseux dont on va faire sauter le bouchon au douzième coup de minuit. L'Opéra de Munich, la Bayerische Staatsoper (Staatsoper.tv) et/ou la chaîne de télévision Arte, nous offrent ce 31 décembre la célébrissime opérette de Johann Strauss fils par une équipe de classe internationale dont on sait par avance qu'elle sera gagnante. 

La Chauve-souris (Die Fledermaus) est la troisième opérette du compositeur viennois Johann Strauss, le deuxième du nom. Elle s’inspire d'une pièce de théâtre française, le Réveillon, créée par les célèbres librettistes Meilhac et Halévy au Théâtre Royal de Paris en septembre 1872. La création viennoise de l'opérette en 1874 avait connu un succès foudroyant.

L'Opéra de Munich nous propose une nouvelle mise en scène de l’œuvre signée Barrie Kosky, qui connaîtra sa première le 23 décembre avec au pupitre le maestro Vladimir Jurowski. Les deux hommes, parmi les meilleurs au monde dans leurs domaines respectifs, en sont à leur septième production commune, c'est dire leur complicité. Ils ont fait les beaux jours de l'Opéra-Comique de Berlin et aujourd'hui les belles soirées de l'Opéra d'État de Bavière. Un plateau de rêve avec à sa tête la soprano allemande Diana Damrau en Rosalinde et le baryton autrichien Georg Nigl en Eisenstein. Diana Damrau, qui vient de sortir avec le Münchner Rundfunkorchester un nouvel album très à propos dénommé  Opérette (chez Erato), fait ses débuts dans le rôle de Rosalinde. 

Arte donne le résumé de l'action : " Une oeuvre frétillante ! À l’occasion d’un bal masqué, le docteur Falke cherche à se venger de Gabriel von Eisenstein, un ancien ami qui l’avait abandonné après une fête, le laissant endormi, ivre et déguisé en chauve-souris. Contraint, le lendemain matin, de traverser la ville ainsi accoutré et encore titubant, il s’était senti profondément humilié. Pour punir le coupable, Falke a un plan : il s’arrangera pour qu’Eisenstein soit pris en flagrant délit d’adultère pendant le bal. Dès lors, coups bas et intrigues s’entrecroisent, si bien que tout le monde en prend pour son grade. "

Et voici, traduite, la présentation que la Bayerische Staatsoper donne de l'oeuvre : " Barrie Kosky donne un nouvel habit à " l'opérette des opérettes " et se consacre à son côté morbide. Le décor est Vienne, ville de l'âge d'or de l'opérette, où La Chauve-souris a été créée en 1874 au Theater an der Wien. La vengeance de la Chauve-souris se transforme ici en cauchemar, et pas seulement pour Gabriel von Eisenstein. Une société, une ville entière danse vers l'abîme. Pour se venger de son ami Eisenstein, le Dr Falke, alias la chauve-souris, met en scène un jeu de confusion chez le comte Orlofsky. Un marquis et un chevalier, une comtesse et des artistes en herbe s'y retrouvent pour une fête endiablée. Les verres s'entrechoquent, les relations vacillent, on aime, on ment et on danse. Ici, on fait la fête tant qu'il est encore temps, fidèle à la devise : "Heureux celui qui oublie...".

Barrie Kosky nous annonce un deuxième acte halluciné et dionysiaque !

Si l'occasion de passer un réveillon valsé vous émoustille, vous avez le choix entre deux horaires (CET):
  • soit via internet le live en direct à partir du 18 heures sur la Staatsoper TV.
  • soit en différé à la télé sur la chaîne Arte à partir de 23H30.
Distribution 

Georg Nigl (Gabriel von Eisenstein)
Diana Damrau (Rosalinde)
Martin Winkler (Frank)
Andrew Watts (Prince Orlofsky)
Sean Panikkar (Alfred)
Markus Brück (Dr. Falke)
Kevin Conners (Dr. Blind)
Katharina Konradi (Adele)

Composition Johann Strauss
Mise en scène Barrie Kosky
Réalisation TV Myriam Hoyer
Direction musicale Vladimir Jurowski
Bayerisches Staatsorchester
Direction de chœur Christoph Heil
Bayerischer Staatsopernchor
Chorégraphie Otto Pichler
Livret Richard Genée
Scénographie Rebecca Ringst
Costumes Klaus Bruns
Lumière Joachim Klein
Dramaturgie 
Christopher Warmuth
Présentation Dorothée Haffner

Visuel © Bayerische Staatsoper

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