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lundi 12 septembre 2022

Un ensemble tsigane chez la princesse héritière Stéphanie à Abbazia (octobre 1890) / Eine Zigeunercapelle bei der Kronprinzession Stefanie

 


Das interessante Blatt, 23. Oktober 1890

Die Kronprinzessin-Witwe Stefanie hält sich gegenwärtig in Abbazia an und entzückt durch die Liebenswürdigkeit und Einfachheit ihres Wesens und Auftretens die zahlreichen Curgäste, welche sich in diesem herrlichen Curorte aushalten. Die Kronprinzessin macht regelmäßig kleine Spaziergänge und Ausflüge zur See, und erstrecken sich ihre Fahrten mitunter bis nach Fiume. Bei solch einem Ausfluge nach Fiume erfuhr die Kronprinzessin-Witwe, daß der Zigeunerprimas Farkas aus Fünfkirchen mit seiner zehn Mann starken Truppe sich daselbst aufhalte und concertire. Die Kronprinzessin, welche stets eine Freundin der schwermüthigen ungarische Musik war, ließ deshalb den Primas eine Einladung zu einem Concerte nach Abbazia zugehen. Die Zigeuner entsprachen selbstverständlich begeistert dieser so ehrenden Einladung und verfügten sich nach Abbazia. 

Nach den Souper fand das Concert statt. Die Zigeuner wurden in den großen Saal der Villa Angeolina gerufen, und liier schritt die in Gesellschaft der Gräfinnen Bellegarde und Palffy befindliche Kronprinzessin-Witwe aus den Primas zu und ersuchte ihn, ihre Lieblingslieder „Barna legeny“,  „Maros vize“ und „Nincsen annyi tenger csiliag“ auszuspielen. Die Capelle concertirte über eine Stunde, worauf die Kron­ prinzessin-Witwe im „Hotel Stefanie" ein ungarisches Nachtmahl für die Ungarn bestellte. Das Nachtmahl bestand aus einem papricirten Rostbraten. Den Zigeunern wurde am nächsten Tage ein namhaftes Honorar ausbezahlt und erhielten dieselben überdies die schriftliche Anerkennung der Kron­prinzessin, die ihnen werthvoller ist als jedes Honorar. Unser Bild zeigt die Zigeuner, wie sie in den Apparte­ments der Kronprinzessin im Beisein derselben und ihres Hof­staates concertiren. Die treffliche Capelle zeigte durch ihr temperamentvolles Spiel, daß sie die Ehre, vor der Kron­prinzessin concertiren zu dürfen, würdige.

La villa Angiolina

[FR] À l'automne 1890, un an et 9 mois après le drame de Mayerling, la princesse Stéphanie, veuve de l'archiduc Rodolphe, séjournait à Abbazia (aujourd'hui Opatija) dans la villa Angiolina, qui avait  déjà accueilli le couple princier du vivant de l'archiduc. Elle y convia un orchestre tsigane, un événement que commente Das interessante Blatt.

À l'automne la princesse Stéphanie, veuve de l'archiduc Rodolphe, séjournait à Abbazia (aujourd'hui Opatija) dans la villa Angiolina, qui avait  déjà accueilli le couple princier du vivant de l'archiduc. Elle y convia un orchestre tsigane, un événement que commente Das interessante Blatt.

Pour découvrir les différentes versions qui ont circulé concernant le drame de Mayerling, je vous invite à lire le recueil de textes que j'ai publié :

Rodolphe. Les textes de Mayerling (BoD, 2020).


  Quatrième de couverture

   Suicide, meurtre ou complot ? Depuis plus de 130 années, le drame de Mayerling fascine et enflamme les imaginations, et a fait couler beaucoup d'encre. C'est un peu de cette encre que nous avons orpaillée ici dans les fleuves de la mémoire : des textes pour la plupart oubliés qui présentent différentes interprétations d'une tragédie sur laquelle, malgré les annonces répétées d'une vérité historique définitive, continue de planer le doute.
   Comment s'est constituée la légende de Mayerling? Les points de vue et les arguments s'affrontent dans ces récits qui relèvent de différents genres littéraires : souvenirs de princesses appartenant au premier cercle impérial, dialogue politique, roman historique, roman d'espionnage, articles de presse, tous ces textes ont contribué à la constitution d'une des grandes énigmes de l'histoire.

Le recueil réunit des récits publiés entre 1889 et 1932 sur le drame de Mayerling, dont voici les dates et les auteurs :

1889 Les articles du Figaro
1899 Princesse Odescalchi
1900 Arthur Savaète
1902 Adolphe Aderer
1905 Henri de Weindel
1910 Jean de Bonnefon
1916 Augustin Marguillier
1917 Henry Ferrare
1921 Princesse Louise de Belgique
1922 Dr Augustin Cabanès
1930 Gabriel Bernard
1932 Princesse Nora Fugger

Le dernier récit, celui de la princesse Fugger, amie de la soeur de Mary Vetsera, est pour la première fois publié en traduction française. Il n'était jusqu'ici accessible qu'en allemand et en traduction anglaise.

Luc-Henri Roger, Rodolphe. Les textes de Mayerling, BoD, 2020. En version papier ou ebook.

Commande en ligne chez l'éditeur, sur des sites comme la Fnac, le Furet du nord, Decitre, Amazon, etc. ou via votre libraire (ISBN 978-2-322-24137-8)

In Deutschland : Amazon.de, Hugendubel (Portofrei), usw. 

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