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En janvier et février 1860, Albert Wolff avait rendu compte des concerts de la salle Ventadour dans le Charivari. Ces trois concerts organisés et dirigés par Richard Wagner au Théâtre-Italien (salle Ventadour) en janvier et février 1860 marquent la naissance du wagnérisme français. Les quelques exécutions de fragments d’œuvres (l’ouverture de Christophe Colomb, une marche et l’ouverture de Tannhäuser à Paris entre 1841 et 1859 ou la représentation de Tannhäuser en allemand à Strasbourg en 1855) n’avaient pas eu le retentissement et les retombées de ce triple événement. Les 25 janvier, 1er et 8 février 1860, avec un orchestre et un chœur de circonstance et le concours du ténor Jules Lefort, Wagner donne à entendre aux parisiens des fragments du Vaisseau fantôme, de Tannhäuser, de Lohengrin et de Tristan et Isolde.
Fin février, Albert Wolff annonçait encore le projet wagnérien de la trilogie des Nibelungen et le Charivari demandait à Cham une illustration de Wagner " faisant exécuter sa musique de l'avenir par des musiciens de l'avenir ". Cham, qui ne semble jamais avoir vu Wagner (son portrait n'est pas ressemblant) croque les musiciens comme une troupe d'enfants se déplaçant dans des cadres de marche.
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