Introduction
En 1895, Marcel Hébert publiait à la librairie Fischbacher Le sentiment religieux dans l'oeuvre de Richard Wagner. (Voir notre article de présentation). Le chapitre III aborde le projet d'un opéra intitulé Jésus de Nazareth qui ne vit jamais le jour. Marcel Hébert, qui devint en 1895 le directeur de l'Ecole Fénelon à Paris, donne ici une étude très bien documentée et référencée sur le sujet. Nous en reproduisons ici la première partie. Nous proposerons bientôt la seconde partie, qui analyse l'esquisse de cet opéra. A suivre donc.
CHAPITRE III
ESQUISSE DU DRAME JÉSUS DE NAZARETH
I. Histoire de l'esquisse.
Nous ne parlerons point des œuvres antérieures à la période critique 1848-1849 (1) : " Le
jour, dit Wagner lui-même, où je renonçai en
pleine connaissance de cause à mon projet de
drame sur Frédéric Barberousse, j'entrai dans
une nouvelle et décisive période de mon évolution tant comme artiste que comme homme.
C'était la période du vouloir artistique conscient [s'exerçant] dans une voie complètement nouvelle. J'étais entré [dans cette voie] poussé par une inconsciente nécessité ; désormais, comme
artiste et comme homme, j'y cheminais vers un monde nouveau (2). " Si l'esquisse Jésus de Nazareth ne fait point
partie des Gesammelte Schriften und Dichtungen, c'est que le manuscrit, comme plusieurs autres
de cette époque, avait été perdu. Retrouvé et
racheté par Madame Wagner après la mort du grand artiste, il fut édité par Siegfried Wagner en 1887 (3).
Étudions d'abord dans quelles conditions fut
conçu ce drame d'une nature si particulière et
d'une si haute portée.
" J'avais, écrit Wagner en 1851 (4), ébauché et terminé La Mort de Siegfried pour
contenter mon impulsion intérieure, nullement
dans la pensée de faire représenter ce drame
sur nos théâtres avec les procédés actuels qui
me paraissent tout à fait insuffisants... En l'automne de 1848 je ne pensais pas du tout à cette
représentation ; si j'achevai le texte poétique et
tentai quelques essais d'exécution musicale, ce
fut pour me procurer une satisfaction intime en
un temps où le dégoût des affaires publiques
m'avait saisi et où je m'en étais complètement
retiré. Ce triste isolement auquel j'étais réduit
comme artiste, j'en prenais alors douloureusement
conscience et ne pouvais trouver un soulagement à ma peine cuisante sinon en contentant
mon insatiable penchant par de nouvelles esquisses. Je me sentais entraîné à composer une
œuvre qui pût faire comprendre et partager aux
hommes de mon époque mon douloureux état
d'âme. Avec Siegfried, par la force de ma passion j'étais parvenu jusqu'à la source-première de l'éternel Purement-humain. Cette fois j'avais
compris que cette passion ne pouvait être nullement satisfaite dans l'[organisation] de la vie
moderne ; fuir cette vie, me soustraire à ses
exigences par l'annihilation de moi-même, c'était
la [seule] délivrance [possible] ; je parvins ainsi
à la source-première de toutes les représentations modernes de cet état, à savoir Jésus de
Nazareth [uniquement considéré au point de
vue] humain."
" J'étais arrivé à un jugement riche en conséquences pour l'artiste sur la merveilleuse apparition de Jésus: je distinguais du Jésus des
symboles (5) celui qui, se présentant à la pensée
à telle époque, dans telles circonstances déterminées, est si facile à concevoir pour notre
esprit et notre cœur. Je considérais le temps et
les circonstances générales dans lesquels se
développa une âme aussi aimante, aussi altérée d'amour que celle de Jésus ; en face d'un monde
sans honneur, vide et misérable qu'il ne pouvait
anéantir ni remplacer par une autre organisation matérielle conforme aux aspirations de
l'âme, ce grand Isolé devait naturellement ne
songer qu'à un monde meilleur et désirer sortir
de celui-ci par la mort. Je vis le monde moderne
rempli d'une bassesse semblable à celle du
monde qui entourait Jésus ; et j'éprouvai aussi
le même désir. Ce désir vient naturellement à
tout homme qui, dans une organisation extérieure mauvaise et sans dignité, éprouve le
besoin de sensations plus nobles, conformes à
sa nature purifiée. La mort n'est alors que le
moment du désespoir, l'acte de destruction que
nous opérons contre nous-mêmes, parce que
nous ne pouvons, dans notre isolement, détruire
ce qui est mauvais dans le monde qui nous
opprimé. La véritable destruction de ces liens
extérieurs et matériels serait, non pas la destruction de soi-même, mais une saine manifestation de ce désir. Je me sentais donc porté
à représenter la nature de Jésus comme elle
se révèle à la conscience que nous avons
acquise du mouvement de la vie, de telle
sorte que le sacrifice de lui-même que Jésus
accomplit n'apparût que comme l'expression
incomplète de quelque chose de plus profond, à
savoir l'instinct qui pousse l'individu à la révolte
contre une société égoïste, révolte qui ne peut
aboutir pour l'individu absolument isolé qu'à la
destruction de lui-même. Mais cette révolte manifeste son vrai caractère par cette destruction
même ; on se rend compte, en effet, que le véritable but, ce n'était pas la mort de l'individu,
mais la négation de la société égoïste. "
«Je cherchai à donner libre cours à mon
humeur de révolte en ébauchant le drame Jésus
de Nazareth. Cependant deux objections graves
m'empêchèrent de terminer l'esquisse. D'une
part, la nature contradictoire du sujet tel qu'il se
présente à nous ; de l'autre, l'impossibilité d'arriver pour cette œuvre à une exécution publique. Je ne pouvais exposer ma manière
moderne d'envisager la question sans faire violence au sujet tel qu'il s'est gravé dans l'esprit
du peuple sous l'influence des dogmes religieux
et des idées vulgaires. Il fallait donner à ces
idées des commentaires, introduire certains
changements avec des intentions plus philosophiques qu'artistiques, si je voulais enlever peu
à peu au public ses conceptions accoutumées et
l'amener à la lumière qui brillait pour moi.
M'aurait-il, d'ailleurs, été possible de surmonter
cette difficulté, je devais bien m'en rendre
compte: la signification que je lui donnais, le
sujet ne pouvait l'avoir que précisément dans
l'état actuel de notre société. Cet état détruit
par la révolution, la signification disparaissait.
La représentation publique n'aurait eu de sens
que dans le cas où il eût été possible de la réaliser à l'heure même. Or, je comprenais clairement, étant donné le caractère de l'agitation qu'il fallait ou persister entièrement dans les anciennes traditions, ou poursuivre la réalisation
complète des nouvelles idées. Ce regard clair,
sans illusion, sur ce qui m'entourait me montra
que je devais me décider à abandonner totale-
ment Jésus de Nazareth... Chaque ligne que
j'aurais tracée m'aurait paru ridicule maintenant
que je voyais l'impossibilité de me tromper et
de m'enivrer par une espérance artistique... Survint la révolte de Dresde que je prenais,
comme tant d'autres le faisaient avec moi, pour
le commencement d'une révolte générale dans
l'Allemagne entière. Qui serait assez aveugle
pour ne pas voir que je ne pouvais choisir : je
n'avais qu'à tourner le dos résolument à un
monde auquel je n'appartenais plus depuis
longtemps, parce qu'il ne répondait plus à ma
nature intime. "
Telle fut, pour l'histoire de l'esquisse Jésus de
Nazareth ce qu'on pourrait appeler sa phase alle-
mande; nous allons entrer dans la phase française.
Wagner, à cause de sa participation à l'insurrection de Dresde (6), est chassé de l'Allemagne ;
il se réfugie à Zurich. «Mes dernières aventures,
écrit-il dès le 29 mai, m'ont entraîné dans une
voie où je dois créer ce que ma nature peut
produire de plus puissant et de plus significatif (7). » Liszt rengage à écrire un ouvrage destiné
spécialement à Paris ; Wagner s'enthousiasme
pour cette idée, se rend à Paris, cherche un
collaborateur : «Je dois créer du nouveau, dit-il,
et je n'y parviendrai que si je fais tout moi-
même. Je suis à la recherche d'un jeune poète
français qui veuille bien se soumettre à mon
idée : je fais moi-même le sujet ; lui, composera
aussi librement que possible ses vers française. "(8) Et quelques jours après : « Toute mon affaire, c'est d'écrire un opéra pour Paris; je ne
peux rien faire d'autre.» Mais comment travailler dans ce tourbillon ? Il lui faut la tranquillité, les joies d'un intérieur. Il demandera
donc à sa femme de venir s'installer avec lui à
Zurich : « Dès que ma femme m'aura rejoint, je
me mets de tout cœur à la besogne ; j'envoie à
Belloni l'esquisse de mon sujet parisien ; il s'occupera de la transformation française par Gustave Vaez (9) ; celui-ci peut avoir terminé son
travail en octobre. Je quitte alors quelque temps
ma femme et retourne à Paris chercher par tous
les moyens possibles à obtenir la commande
dudit sujet, puis reviens à Zurich faire la musique (10). » Le 9 juillet, Wagner avertit Liszt
qu'il s'est entendu avec G. Vaez (11), mais c'est
dans une lettre du 9 août adressée à Uhlig qu'il nous donne au sujet de son œuvre future les
détails les plus précis: «Mon ami Liszt veut à
toute force que j'écrive un opéra pour Paris ;
j'y suis allé et me suis entendu avec un poète
en renom. Je dois lui fournir l'esquisse complète pour un poème d'opéra ; il le composera en français et s'occupera de m'obtenir la
commande du Grand-Opéra. Actuellement, outre
mon Siegfried (12), j'ai en tête deux sujets tragiques et deux comiques, mais aucun d'eux ne
me semble convenir à la scène française. J'en
ai un cinquième, peu m'importe dans quelle
langue il viendra au monde : Jésus de Nazareth.
Je pense offrir ce sujet aux Français et j'espère
me débarrasser ainsi de toute cette affaire, car
je pressens l'effroi que ce projet va causer à
mon collaborateur. S'il a le courage d'affronter
avec moi tous les orages qu'entraînera la mise en scène d'un tel projet, j'accepte cela comme
un sort et continue l'œuvre ; s'il me laisse en
plan, tant mieux ; je n'aurai plus ainsi la tentation d'écrire dans cette langue jacassante que je
déteste [in der mir verhassten schnettereteng
Sprache]. Connaissant ma nature, vous pouvez
penser que c'est bien contre mon gré que je me
suis mis dans ce micmac ; j'agis ainsi en vue de
mes créanciers, auxquels j'enverrai la recette
que je ferai en France. (13) » Dans une lettre du
27 décembre, Wagner exprime une idée qui lui
était chère à cette époque, idée sincère, croyons-nous, puisqu'il avait souffert et souffrait encore
pour elle: « Actuellement, on ne peut créer
l'œuvre d'art, mais la préparer et cela par la
révolution, en détruisant et annihilant tout ce
qui mérite de l'être. Voilà l'œuvre que nous
avons à faire ; d'autres que nous seront les vrais
artistes créateurs. C'est ainsi seulement que je conçois ce que je dois faire à Paris : l'œuvre que
j'écris pour Paris ne pourra être qu'un moment
de la révolution, un signe affirmatif de la destruction. Actuellement la destruction seule est nécessaire (14)...» Et Wagner témoigne le désir de
faire paraître à peu près toutes les semaines
une sorte de petite revue dont chaque numéro
«contiendrait une charge de canon qui détruirait quelque tour fêlée; celle-là renversée, on
s'en prendrait à une autre et ainsi de suite tant
que dureraient les munitions. »
Le passage de la « Communication » que nous
avons cité plus haut montre que c'est bien dans
cet esprit révolutionnaire qu'avait été conçu
Jésus de Nazareth. Il est même facile de se rendre compte que Wagner, sous ce rapport,
avait fait un grand pas : il avait cru d'abord (15)
« qu'un souverain allemand pourrait se mettre
à la tête du mouvement socialiste, puisque cela
était conforme à la véritable tradition impériale
allemande, et que, dans un siècle comme le
nôtre, grâce à la puissance des idées révolutionnaires partout répandues, il pourrait réaliser
le grand projet de Barberousse. En tout cas, ce
furent là des rêves bien vite abandonnés. Le
discours du Vaterlandsverein, l'esquisse de
Barberousse et la Mort de Siegfried sont de l'été 1848 ; or, à la fin de la même année Wagner
rédigeait déjà le scénario de Jésus de Nazareth qui
marque le passage au pur anarchisme (16). »
Il est certain toutefois que dans la lettre du
27 décembre 1849, Wagner ne faisait pas allusion à Jésus de Nazareth mais à l'esquisse
Wieland le forgeron (17). Dès le 14 octobre il écrivait à Liszt : « Tu
m'as désigné Paris, je ne m'y refuse pas, mais
ce que j'ai à choisir et à ébaucher pour Paris ne
se peut réaliser en un instant : je dois tout ensemble devenir autre et demeurer le même.
Toutes mes nombreuses ébauches étaient faites
pour être développées directement par moi-même en langue allemande. Des sujets que j'aurais destinés à Paris (comme Jésus de Nazareth)
deviennent impossibles sous bien des rapports
quand j'envisage la chose au point de vue pratique. Il me faut avant tout du temps et du
loisir pour mes inspirations que je n'attends
que d'une région à peu près étrangère à ma
nature. A côté de cela se trouve le poème de
mon Siegfried : depuis deux ans je n'ai pas
composé une note ; voilà que mon âme d'artiste
me pousse à faire la musique de ce poème (18).»
Dans une lettre à Uhlig du 24 février 1850, Wagner qui venait d'assister à la représentation du Prophète et avait constaté le prodigieux succès de cette musique à effet sur un
public dénué de véritable goût artistique,
Wagner parle de sa lettre écrite récemment à
Liszt et dans laquelle il déclare que « sous aucune condition il n'écrira d'opéra pour Paris » (19) ; tout au plus acceptera-t-il de livrer à ce public
dont les préoccupations sont si différentes des
siennes une œuvre déjà terminée « et qui lui est
devenue indifférente », Lohengrin.
Wagner obéira donc courageusement à l'impulsion idéale de sa nature. Il dédaignera les
avantages immédiats, d'ordre inférieur, qu'aurait pu lui assurer un succès parisien, préférant
lutter et souffrir, mais du moins rester lui-même (20) et réaliser l'œuvre d'art telle que sa
conscience la lui dicte.
Il lui répugne de n'être pas le créateur unique
d'une œuvre d'art parfaitement sincère, jaillissant d'une inspiration unique.
Sans cesse Wagner revient sur le même
sujet: « Si je ne pouvais m'habituer, écrit-il à Liszt le 5 décembre 1849, à cette idée d'écrire
un opéra pour Paris, cela venait avant tout de
mon antipathie d'artiste contre la langue française. Tu ne le comprendras pas parce que tu
es un Européen, tandis que moi, je suis essentiellement un Germain. J'ai surmonté mon antipathie en faveur d'une entreprise artistique qui
me paraissait riche en conséquences, mais je
dois le déclarer : il m'est absolument impossible
de mettre en musique un poème qui me serait
tout à fait étranger (21).»
Quelles sont les autres impossibilités pratiques auxquelles faisait allusion Wagner dans
la lettre du 14 octobre ? C'est d'abord ce qu'il
appelle si bien dans la Communication à ses
Amis la « nature contradictoire » du sujet : impossibilité de représenter Jésus de Nazareth
sans faire ressortir le caractère divin de sa mission; d'autre part, impossibilité d'exciter chez les spectateurs un intérêt profond,
sinon en faisant agir et parler devant eux un
être simplement humain. Mais on ne peut se
bien représenter les deux termes de l'antinomie
qu'après avoir au moins entrevu les grandes
lignes du drame projeté. Nous allons donc en
faire brièvement l'analyse.
(À suivre)
(1) Les Fées ; la Défense d'aimer ; Rienzi ; le Hollandais volant ; Tannhäuser ; Lohengrin.
(2) Communication à mes amis, G. S. IV, 319 (390).
(3) Jésus von Nazareth. Ein dichterischer Entwurf aus dem Jahre 1848. Leipzig; Breitkopf et Haertel 1887 ; I vol. in-80 de 100 pages.
(4) Communication à mes amis, G. S. IV, 330 (402).
(5) Wagner, parlant, nous a-t-il dit, « comme artiste », distingue ici le Christ théologique du Christ historique.
(6) Trois moments etc., p. 20.
(7) Lettres à Liszt ; Tome 1, p. 19; lettre du 29 mai 1849 à M. Wolff. (Briefwechsel zwischen Wagner und Liszt ; Leipzig, Breitkopf, 1887).
(8) Idem, p. 22. Lettre du 5 juin 1849.
(9) Gustave Van Nieuvenhuyzen dit Vaez. (Kufferath, Parsifal, p. 162).
(10) Lettres à Liszt, Tome I, p. 24.
(11) Idem., p. 31.
(12) La mort de Siegfried devenue plus tard le Crépuscule des Dieux.
(13) Briefe von Wagner an Uhlig (Breitkopf), p. 5 et 6.
(14) Idem, p. 21. Et p. 19: « Révolutionner partout où je vais, voilà mon affaire. Si je succombe, ma défaite sera plus honorable qu'une victoire obtenue par les sentiers battus. Même sans succès personnel, j'aurai servi la cause. Qui dure, vainc, et durer pour moi, c'est avoir l'argent nécessaire pour vivre, car de la force de ma volonté je ne saurais douter. »
(15) Lire le Discours à l'Union des Patriotes (14 juin 1848) dans Tappert : R. Wagner ; Sein Leben und seine Werke (1883), p. 33 à 42, ou dans H. Dinger R. Wagners geistige Entwickelung (Leipzig, Fritzsch 1892), Tome I, p. 107.
(16) Noufflard, R. Wagner d'après lui-même, Tome III, note p. 22. — Voir plus loin (§2), les passages que nous résumons sur l'Amour et la Loi. — Remarquer que Wagner représente Barabbas et Judas comme partisans de la royauté nationale. Il semble même que Judas ne livre son maître que pour l'obliger à accomplir les prodiges qui assureront à la fois la propre liberté de Jésus et l'établissement de sa royauté terrestre. Cfr. Jésus de Nazareth pp. 2, 12, 13, 21. Mais Jésus renonce à cette royauté, voulant fonder la société nouvelle sur l'Amour seul.
(17) Cette esquisse se trouve dans le troisième volume des Œuvres complètes.
(18) Br. z. Wagner und Liszt, t. I, p. 42.
(19) Br. an Uhlig, p. 32.
(20) « On disait : renie-toi, deviens autre, deviens Parisien pour te gagner Paris ! Maintenant ma résolution est celle-ci: reste tout à fait ce que tu es, montre aux Parisiens ce que tu veux et peux ; ton but est précisément de leur faire comprendre ce que tu es! » Lettre à Uhlig du 27 décembre 1849.
(21) Br. an Liszt, Erster Band, p. 42. Cfr. dans le volume des Lettres à Uhlig , etc., la lettre à Heine, p. 387.
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Luc-Henri ROGER
Les Voyageurs de l'Or du Rhin. La réception française de la création munichoise de l'Or du Rhin de Richard Wagner à l'été 1869, BoD 2019
- Hugendubel (Portofrei in Deutschland)
- en librairie ISBN 9782322102327
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