Deuxième concert des lauréats hier soir au Prinzregententheater accompagné par le Münchener Kammerorchester mené par son Premier violon est Madame Yuki Kasai.
Ce fut le Hongrois Mihály Könyves-Tóth qui ouvrit la fête avec le Concerto pour trompette et orchestre en mi bémol majeur (Hob. VIIe/1) de Joseph Haydn, que le compositeur autrichien composa en 1796 pour Anton Weidinger, un célèbbre trompettiste déjà évoqué hier pour son invention d'une trompette à clé capable de jouer tous les degrés de la gamme chromatique. Mihály Könyves-Tóth a remporté le deuxième prix ainsi que le prix du public. Le trompettiste qui joue dans l'orchestre de l'Opéra national de Hongrie avait déjà remporté le concours international de trompettes de Budapest en 2013 et le deuxième prix du 68ème concours international de musique du printemps de Prague en 2016. Hier soir il exécuta sa partie de manière aussi brillante que joyeuse devant un public ravi de retrouver son favori.
Mihály Könyves-Tóth |
Ce fut le Hongrois Mihály Könyves-Tóth qui ouvrit la fête avec le Concerto pour trompette et orchestre en mi bémol majeur (Hob. VIIe/1) de Joseph Haydn, que le compositeur autrichien composa en 1796 pour Anton Weidinger, un célèbbre trompettiste déjà évoqué hier pour son invention d'une trompette à clé capable de jouer tous les degrés de la gamme chromatique. Mihály Könyves-Tóth a remporté le deuxième prix ainsi que le prix du public. Le trompettiste qui joue dans l'orchestre de l'Opéra national de Hongrie avait déjà remporté le concours international de trompettes de Budapest en 2013 et le deuxième prix du 68ème concours international de musique du printemps de Prague en 2016. Hier soir il exécuta sa partie de manière aussi brillante que joyeuse devant un public ravi de retrouver son favori.
Takehiro Konoe |
La deuxième oeuvre interprétée fut le Concerto pour alto et orchestre de Franz Anton Hoffmeister ,
composé en 1800. C'est un des rares concertos pour alto qui, pour cette raison, est très souvent exécuté en concours, et constitue le test par excellence pour les altistes . Hier soir il fut interprétéeavec une sensibilité très intériorisée par le japonais Takehiro Konoe, né à Amsterdam, qui a su en explorer toute la gamme de couleurs et de nuances et nous partager sa conception raffinée de cette belle oeuvre. Le public a donné une énorme ovation à ce musicien délicat et discret, timide même si l'on en croit le fait que les applaudissements ininterrompus ne sont pas parvenus à le faire revenir sur scène pour un quatrième rappel.
L'événement musical de la soirée eut lieu après l'entracte avec la prestation puissante, magistrale du Trio Marvin qui a interprété les fulgurances et les paroxysmes des Episodi e canto perpetuo de Peteris Vasks. Le trio international germano-russo-kazakh nous a entraîné dans un voyage empli d'atmosphères tendues dans les misères, les déceptions et les souffrances de l'amour, qui constituent l'épicentre du canto. L'oeuvre du compositeur est pleine de bruits et de fureurs avec ses thèmes puissants et agressifs et son ironie parfois grinçante; elle se termine cependant de manière plus apaisée: son intensité diminue graduellement et finit dans des sonorités plus douces et lumineuses, le calme après la tempête, avec un final porteur peut-être d'un espoir de réconciliation. Vita Kan au piano, Marina Grauman au violon et Marius Urba au violoncelle ont chacun une personnalité très marquée, qu'ils gardent pleinement et sans concessions dans l'exécution de l'oeuvre, un atout majeur qui fait la force de ce trio.
Trio Marvin |
L'événement musical de la soirée eut lieu après l'entracte avec la prestation puissante, magistrale du Trio Marvin qui a interprété les fulgurances et les paroxysmes des Episodi e canto perpetuo de Peteris Vasks. Le trio international germano-russo-kazakh nous a entraîné dans un voyage empli d'atmosphères tendues dans les misères, les déceptions et les souffrances de l'amour, qui constituent l'épicentre du canto. L'oeuvre du compositeur est pleine de bruits et de fureurs avec ses thèmes puissants et agressifs et son ironie parfois grinçante; elle se termine cependant de manière plus apaisée: son intensité diminue graduellement et finit dans des sonorités plus douces et lumineuses, le calme après la tempête, avec un final porteur peut-être d'un espoir de réconciliation. Vita Kan au piano, Marina Grauman au violon et Marius Urba au violoncelle ont chacun une personnalité très marquée, qu'ils gardent pleinement et sans concessions dans l'exécution de l'oeuvre, un atout majeur qui fait la force de ce trio.
Milan Siljanov |
En clôture de programme, le baryton-basse suisse Milan Siljanov, deuxième prix et prix du public dans la catégorie Chant, a interprété trois arias de Mozart: deux airs de Figaro "Se vuol ballare, Signor Contino" et "Tutto è disposto - Aprite un pò quegli occhi", et le grand air de Leporello "Madamina, il catalogo è questo". Milan Siljanov, qui faisait partie de l'opéra studio de l'Opéra de Munich, a intégré cette saison la troupe du Bayerische Staatsoper. Il a hier soir à nouveau ravi le public avec ses mimiques accentuées, très commedia dell'arte, roulant des yeux et jouant de la pupille, carrant ses mâchoires et modulant les lèvres de multiples façons, brillant dans l'art de la composition expressive du visage, pour une interprétation d'assez bonne tenue.
Crédit photographique: Internationaler Musikwettbewerb der ARD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire