Quatre photos de femmes portant ce qu'on appelait le "cul de Paris" ou le "faux cul de Paris" à Munich et en Allemagne vers 1869-1871. A Paris on nommait cela la "tournure" ou plus communément le "faux cul", l'expression cul de Paris datant du siècle précédent en France. Les photographies sont l'oeuvre du photographe de cour Joseph Albert.
"La tournure est un vêtement de dessous ayant existé d'environ 1869 à 1888 ; elle est souvent considérée comme une évolution de la crinoline. Comme cette dernière, elle est placée sous le jupon, attachée juste en dessous de la taille, et soutient l'ensemble des jupons, jupes et draperies de dessus (en vogue surtout dans les années 1880) ; et elle est elle aussi constituée d'un réseau de baleines métalliques horizontales, soutenues par des bandes verticales. Cependant, elle ne couvre plus que l'arrière : elle est ouverte devant." nous apprend Wikipedia.
En Allemagne courait aussi l'appelation "Kidebari" ou "Kidebarri", une simple altération phonétique du cul-de-Paris. On la trouve dans une réplique de Miller dans Kabale und Liebe (Intrigue et amour) de Schiller (fin de la scène V de l'acte V):
Miller: Et je veux qu'elle apprenne le français a fond, et le menuet et le chant, et si bien qu'on en parle dans les gazettes et je veux qu'elle porte un bonnet comme les filles de conseillers auliques et un kidebarri comme ils l'appellent, et je veux qu'on parle de la fille du musicien à quatre milles à la ronde. (Traduction Adolphe Régnier).
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