La soprano Arianna Vendittelli |
Alessandro de Marchi dirigeait l'orchestre munichois avec la compétence mozartienne qu' on lui connaît. En spécialiste de l'opéra et de l'oratorio baroques et de la redécouverte d'opéras oubliés, le maestro a fait une nouvelle fois la démonstration de sa passion pour une interprétation la plus proche possible de l'original historique. Son engouement étant communicatif, le Münchner Rundfunkorchester a fourni une prestation aussi brillante qu'enjouée.
Le changement d' interprète a permis au public munichois de découvrir le jeune et superbe talent d'Arianna Vendittelli, qui avait en 2015 remporté le prix du public du concours de chant baroque CESTI au Festival de musique ancienne d'Innsbruck, que dirige Alessandro De Marchi, et qui a cet été chanté Lucinda dans Le nozze in sogno lors du festival 2016.
Arianna Vendittelli a agréablement interprété les deux arias de Cherubino dans les Nozze di Figaro
(le "non so più" en encore). Elle s'est montrée particulièrement brillante dans son interprétation du "Batti, batti, o bel Masetto" et davantage encore dans l'aria de Donna Elvira "In quali eccessi – Mi tradi". La soprano avait déjà fait l'objet de critiques très louangeuses pour son interprétation d'Elvira, un rôle qu'elle avait déjà interprété au Teatro Olimpico de Vicenza. A Munich, on a pu apprécier son soprano dramatique vibrant, la chaleur d' une voix ronde et chaude, remarquablement bien projetée et dotée d'une belle théâtralité dans l'expression de l'obsession amoureuse énervée qui frise la crise de nerfs de Donna Elvira, une voix puissante aussi, ferme dans l'aigu et avec des descentes vers les basses qui paraissent prometteuses. On la retrouve ensuite dans Così fan tutte, avec le "Come scoglio "suivi du récitatif et du rondo de Fiordiligi au deuxième acte ("Ei parte - Per pietà mio ben perdona"), faisant ici encore preuve d'une grande agilité vocale.
(le "non so più" en encore). Elle s'est montrée particulièrement brillante dans son interprétation du "Batti, batti, o bel Masetto" et davantage encore dans l'aria de Donna Elvira "In quali eccessi – Mi tradi". La soprano avait déjà fait l'objet de critiques très louangeuses pour son interprétation d'Elvira, un rôle qu'elle avait déjà interprété au Teatro Olimpico de Vicenza. A Munich, on a pu apprécier son soprano dramatique vibrant, la chaleur d' une voix ronde et chaude, remarquablement bien projetée et dotée d'une belle théâtralité dans l'expression de l'obsession amoureuse énervée qui frise la crise de nerfs de Donna Elvira, une voix puissante aussi, ferme dans l'aigu et avec des descentes vers les basses qui paraissent prometteuses. On la retrouve ensuite dans Così fan tutte, avec le "Come scoglio "suivi du récitatif et du rondo de Fiordiligi au deuxième acte ("Ei parte - Per pietà mio ben perdona"), faisant ici encore preuve d'une grande agilité vocale.
Le public lui réservé un joli triomphe pour sa première apparition munichoise dont on espère qu' elle sera suivie de bien d'autres, le charme et la voix d'Arianna Vendittelli laissent présager d'une belle carrière, qu'on aimera à suivre.
Rediffusion: on peut entendre ou réentendre le concert pendant une semaine sur le site du Münchner Rundfunkorchester (cliquer sur le lien).
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