La deuxième soirée de concert des lauréats du Concours musical international ARD 2015 a eu lieu hier soir au Prinzregententheater. Les lauréats étaient accompagnés par l´excellent Orchestre de chambre munichois (Münchner Kammerorchester) avec à sa tête la Konzertmeisterin Franziske Hölscher.
Comme lors de la première soirée, les lauréats ont réservé au public ravi d´incroyables délices musicales, avec, pour les oeuvres accompagnées par l´orchestre, un programme baroque et mozartien.
C´est ainsi qu´on a pu écouter le tromboniste francais Jonathan Reith dans le très allègre Concerto pour trombone et cordes de Johannn Georg Albrechtsberger. Un vrai ravissement, Jonathan Reith étant un maître accompli d´un instrument dont il tire des harmonies aussi précises que nuancées. Eduardo Belmar a ensuite fait pleurer les anges de joie dans son interprétation du Concerto pour flûte et cordes (Wq.168) de Carl Philippe Emmanuel Bach. Si Belmar apprécie la sécurité que donne la présence d´un chef d´orchestre, il chérit plus encore la liberté de pouvoir jouer avec un orchestre sans maestro au pupitre. Enfin, la délicieuse soprano coréenne Sooyeon Lee, adulée par le public qui lui a attribué son prix, a interprété le Rejoice gratly du Messie de Händel avec la joie pétillante et communicative de sa voix cristalline et ambrée comme une coupe de champagne pour enchaîner ensuite avec l´air menaçant et funeste de la Reine de la Nuit, O zittre nicht, mein lieber Sohn, qu´elle a chanté avec un colorature virtuose comme en se jouant des difficultés du morceau.
Pour la partie moderne et contemporaine sans orchestre, on a pu entendre la version pour deux pianos de la Rhapsodie espagnole de Maurice Ravel interprétée par les fabuleuses soeurs jumelles géorgiennes Ani et Nia Sukhanishvilli, qui nous ont donné le spectacle hallucinant et mystérieux d´une communication et d´une connivence quasi surnaturelles. Les deux soeurs qui semblent possédées par le génie de la musique donnent l´impression d´entrer dans une transe rituelle qui au fil de la composition s´accentue jusqu´à la frénésie du dernier mouvement. Un enchantement proche de l´ envoûtement. Cerise sur le gâteau, le cadeau inattendu des organisateurs du concours qui ont invité le tromboniste brésilien José Milton Vieira Leite Filho à se produire dans son extraodinaire interprétation de la non moins extraordinaire oeuvre contemporaine imposée composée pour le concours par le tromboniste Christian Muthspiel. Une oeuvre intitulée Is my shoe still blue, imprégnée de jazz, et qui explore les moindres possibilités de l instrument´, avec des effets étonnants et parfois détonants.
Une grande soirée musicale, donnée par d´exceptionnels lauréats tout à la joie de leur succès et un orchestre d´une qualité rare.
Comme lors de la première soirée, les lauréats ont réservé au public ravi d´incroyables délices musicales, avec, pour les oeuvres accompagnées par l´orchestre, un programme baroque et mozartien.
C´est ainsi qu´on a pu écouter le tromboniste francais Jonathan Reith dans le très allègre Concerto pour trombone et cordes de Johannn Georg Albrechtsberger. Un vrai ravissement, Jonathan Reith étant un maître accompli d´un instrument dont il tire des harmonies aussi précises que nuancées. Eduardo Belmar a ensuite fait pleurer les anges de joie dans son interprétation du Concerto pour flûte et cordes (Wq.168) de Carl Philippe Emmanuel Bach. Si Belmar apprécie la sécurité que donne la présence d´un chef d´orchestre, il chérit plus encore la liberté de pouvoir jouer avec un orchestre sans maestro au pupitre. Enfin, la délicieuse soprano coréenne Sooyeon Lee, adulée par le public qui lui a attribué son prix, a interprété le Rejoice gratly du Messie de Händel avec la joie pétillante et communicative de sa voix cristalline et ambrée comme une coupe de champagne pour enchaîner ensuite avec l´air menaçant et funeste de la Reine de la Nuit, O zittre nicht, mein lieber Sohn, qu´elle a chanté avec un colorature virtuose comme en se jouant des difficultés du morceau.
Pour la partie moderne et contemporaine sans orchestre, on a pu entendre la version pour deux pianos de la Rhapsodie espagnole de Maurice Ravel interprétée par les fabuleuses soeurs jumelles géorgiennes Ani et Nia Sukhanishvilli, qui nous ont donné le spectacle hallucinant et mystérieux d´une communication et d´une connivence quasi surnaturelles. Les deux soeurs qui semblent possédées par le génie de la musique donnent l´impression d´entrer dans une transe rituelle qui au fil de la composition s´accentue jusqu´à la frénésie du dernier mouvement. Un enchantement proche de l´ envoûtement. Cerise sur le gâteau, le cadeau inattendu des organisateurs du concours qui ont invité le tromboniste brésilien José Milton Vieira Leite Filho à se produire dans son extraodinaire interprétation de la non moins extraordinaire oeuvre contemporaine imposée composée pour le concours par le tromboniste Christian Muthspiel. Une oeuvre intitulée Is my shoe still blue, imprégnée de jazz, et qui explore les moindres possibilités de l instrument´, avec des effets étonnants et parfois détonants.
Une grande soirée musicale, donnée par d´exceptionnels lauréats tout à la joie de leur succès et un orchestre d´une qualité rare.
On peut encore ce soir suivre le troisième concert des lauréats à la radio (BR-Klassik) ou en video live stream via internet. Les enregistrements des trois concerts resteront de plus pour quelque temps accessibles en ligne. Le troisième concert a lieu ce vendredi soir à la Herkulessaal de la Résidence.
Pour suivre les concerts via internet ou les réentendre à la demande, cliquer ici.
Pour réserver en ligne, cliquer ici (places restantes).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire