Dustin Klein (photo: Sascha Kletzsch) |
Le danseur et chorégraphe bavarois Dustin Klein est originaire de Landsberg am Lech. Depuis la saison 2008-2009, il fait partie de la troupe du Bayerisches Staatsballett, où il danse en tant que demi-soliste depuis la présente saison 2014-2015. Avec Simon Karlstetter (musique et dramaturgie), il a créé en février 2014 le ballet REPEATER RPTR, qui est actuellement présenté pour la première fois au public munichois, au Schwere Reiter.
La pièce mêle le théâtre à la danse. Le décryptage du titre en fournit le programme: il évoque ce qui se répète tout en se transformant. Ainsi des changements imperceptibles se produisent-ils dans la répétition monotone des gestes du quotidien et un jour nous réveillons-nous transformés alors qu´il nous semble pourtant que rien n´a changé. Le théâtre dansé de Dustin Klein invite à une réflexion conceptuelle sur la banalité, il déplace le point de vue à partir duquel nous abordons le réel, il l´interroge, il dérange nos certitudes établies. La gestuelle de ses danseurs et danseuses a l´apparence de la répétition machinale alors qu´elle se modifie par des variations imperceptibles. Panta rhei. Le fleuve que l´on observe nous paraît de prime abord pareil à lui-même mais charrie des eaux toujours nouvelles. Dustin Klein propose un spectacle qui dérange les habitudes, en donnant à voir les séquences et les rythmes de nos vies dont la répétition n´est qu´une illusion. Il nous fait voir qu´un jour, nous nous réveillerons transformés alors que nous avons cru au train train du quotidien. La répétition est en fait impossible, le quotidien contient le germe de la transformation. Il nous fait voir aussi qu´un jour jour nous nous réveillerons vieillis, dans l´impossibilité physique de répéter ce que nous avons toujours fait, et puis, c´est inéluctable, qu´un jour nous disparaîtrons. Parmi les danseurs, un homme plus âgé semble là pour nous le rappeler, avec avec ses mouvements qui se font indécis, qui s´interrrompent, dans une impossibilité ou un renoncement. REPEATER perd progressivement ses voyelles, ne restent que les consonnes, RPTR.
Tous les éléments du spectacle, le théâtre, la danse et la musique, expriment chacun dans leur langage propre le motif de la répétition et de son impossibilité paradoxale. La chorégraphie de Dustin Klein, la composition musicale de Simon Karlstetter et le texte d´Anna Gschnitzer déchirent le voile de la réalité illusoire, ils invitent à un voyage philosophique de libération du connu.
La pièce mêle le théâtre à la danse. Le décryptage du titre en fournit le programme: il évoque ce qui se répète tout en se transformant. Ainsi des changements imperceptibles se produisent-ils dans la répétition monotone des gestes du quotidien et un jour nous réveillons-nous transformés alors qu´il nous semble pourtant que rien n´a changé. Le théâtre dansé de Dustin Klein invite à une réflexion conceptuelle sur la banalité, il déplace le point de vue à partir duquel nous abordons le réel, il l´interroge, il dérange nos certitudes établies. La gestuelle de ses danseurs et danseuses a l´apparence de la répétition machinale alors qu´elle se modifie par des variations imperceptibles. Panta rhei. Le fleuve que l´on observe nous paraît de prime abord pareil à lui-même mais charrie des eaux toujours nouvelles. Dustin Klein propose un spectacle qui dérange les habitudes, en donnant à voir les séquences et les rythmes de nos vies dont la répétition n´est qu´une illusion. Il nous fait voir qu´un jour, nous nous réveillerons transformés alors que nous avons cru au train train du quotidien. La répétition est en fait impossible, le quotidien contient le germe de la transformation. Il nous fait voir aussi qu´un jour jour nous nous réveillerons vieillis, dans l´impossibilité physique de répéter ce que nous avons toujours fait, et puis, c´est inéluctable, qu´un jour nous disparaîtrons. Parmi les danseurs, un homme plus âgé semble là pour nous le rappeler, avec avec ses mouvements qui se font indécis, qui s´interrrompent, dans une impossibilité ou un renoncement. REPEATER perd progressivement ses voyelles, ne restent que les consonnes, RPTR.
Zuzanna Zahradniková. Photo Alina Reisenthel |
Tous les éléments du spectacle, le théâtre, la danse et la musique, expriment chacun dans leur langage propre le motif de la répétition et de son impossibilité paradoxale. La chorégraphie de Dustin Klein, la composition musicale de Simon Karlstetter et le texte d´Anna Gschnitzer déchirent le voile de la réalité illusoire, ils invitent à un voyage philosophique de libération du connu.
Avec les danseurs et les danseuses du Ballet d´Etat de Bavière: Dustin Klein, Emma Barrowman, Zuzanna Zahradniková, Ilia Sarkisov, Stephanie Hancox, Peter Jolesch, et un excellent comédie, Felix von Bredow.
Pour regarder une vidéo de présentation de RPTR sur vimeo, cliquer ici
Prochaine représentation le 7 mai 2015 au Schwere Reiter.
Tickets 16 € (réduits 10 €)
Réservations:T. +49.(0)152.05 43 56 09
ou
ticket@pathosmuenchen.de
Tickets 16 € (réduits 10 €)
Réservations:T. +49.(0)152.05 43 56 09
ou
ticket@pathosmuenchen.de
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