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mercredi 14 octobre 2020

Berlin 1907 — La censure interdit la pièce que Ferdinand Bonn dédiait au roi Louis II de Bavière

Ferdinand Bonn

   Ferdinand Bonn (1861-1933) fut un acteur de théâtre et de cinéma, dramaturge, directeur de théâtre et réalisateur de films. D'origine bavaroise, il fit ses classes notamment sous la direction d'Ernst Possart avant de faire ses débuts en 1885 au théâtre de Nuremberg. Il se fit connaître en Bavière, à Nuremberg comme à Munich, mais aussi à Moscou et à Vienne comme interprète de Shakespeare, Schiller et Dostoievski. il partit ensuite pour Berlin  où il dirigea le Berliner Theater. Il y mit notamment en scène des romans policiers et obtint un beau succès pour son adaptation de Sherlock Holmes. Dès 1912, Bonn tourne pour le cinéma. Son premier rôle dans un film allemand est celui de Louis II de Bavière : Ludwig der Zweite von Bayern qu’il réalise et produit en 1913. Il reprend le rôle de Louis II dans le film Das Schweigen am Starnberger See, de Rolf Raffé (1920). On le verra aussi dans quelques films sonores jusqu’à sa mort en 1933.

 Des articles de 1907 dans la presse allemande, fidèlement repris par la presse française, évoquent le scandale qu'il provoqua avec sa pièce Ludwig II, qu'il présenta à la censure et qui fut interdite. Même une représentation privée sur invitation fut empêchée par la police. La presse française reproduisit alors fidèlement les propos de la presse allemande, sans esprit critique aucun, comme on pourra le lire dans les articles reproduits ci-dessous.

 En 1914, une séance photographique en costume fut elle aussi interrompue et empêchée au château de Herrenchiemsee. Ferdinand Bonn y apparaissait déguisé en roi Louis II de Bavière.

Articles de la presse française

L'Univers du 3 avril 1907

La censure à Berlin.

    Le drame de Ferdinand Bonn : Le roi Louis II, vient d'être interdit à Berlin par la censure. Le conseiller Glasenapp a donné les motifs suivants de l'interdiction: un grand nombre de personnages politiques influents, nommés dans la pièce, vivent encore. De plus, l'impératrice d'Autriche y est attaquée violemment, ce qui pourrait blesser profondément l'empereur d'Autriche. Mais la réputation du prince régent de Bavière en souffrirait encore davantage. L'opinion des gens simples en Bavière, encore aujourd'hui, c'est que Louis II a été empoisonné par Gudden. Cette croyance absurde serait singulièrement accrue par la scène du drame de Bonn, où Louis II meurt et où Gudden est représenté comme un idiot. Telles sont les raisons politiques qui font interdire la pièce.

Le Journal des Débats du 7 avril 1907

UN SCANDALE LITTÉRAIRE ALLEMAND

    Un ouvrage vient de paraître à Berlin, qui a déchaîné dans cette ville un grand scandale. Cet ouvrage est un drame intitulé Louis II et qui met en scène l'infortuné roi de Bavière, mort si tragiquement il y a une vingtaine d'années dans les eaux vertes du lac de Starnberg. Quant à l'auteur, il a nom M. Ferdinand Bonn. La publication de Louis II est la dernière en date des mauvaises farces par lesquelles M. Ferdinand Bonn, directeur du Berliner Theater, a coutume de tenir en haleine le public berlinois, avide, à l'égal de tous les publics de grandes villes, de sensations neuves et fortes fussent-elles de qualité inférieure. Les Berlinois s'accordent toutefois à penser que M. Bonn, cette fois-ci, a légèrement dépassé la mesure. Son Louis II qui a commencé par lui rapporter une belle sommé d'argent pourrait finir par lui coûter cher. Ce n'est pas seulement à Paris que des aventuriers, venus on ne sait d'où, parviennent à force d'intrigues et de .manœuvres peu scrupuleuses à des situations considérables. Berlin n'est pas moins favorable aux entreprises des modernes Gil Blas. L'histoire de M. Ferdinand Bonn est là pour en témoigner. Il débuta naguère à Munich comme comédien. Son talent n'avait rien d'extraordinaire, mais Ferdinand Bonn était beau. Il était beau et il plut. Il plut à une princesse de la Maison royale de Bavière. Pour cette même raison, il plaisait naturellement fort peu au prince régent. Le scandale étant devenu public et ayant pris des proportions intolérables, le prince Luitpold invita M. Ferdinand Bonn à s'en aller porter ailleurs son beau physique et ses allures conquérantes. Sur quoi Ferdinand Bonn regimba et se la- menta : « Il était pauvre, il n'avait que ses appointements de comédien pour vivre, on brisait sa situation. Le prince Luitpold comprit et fit remettre au pauvre acteur une somme suffisante à l'acquisition d'un billet de chemin de fer, en première classe encore.
    Et Ferdinand Bonn vint à Berlin. Sa bonne mine, le prestige de ses succès, munichois lui ouvrirent toutes les portes. Peu après son arrivée, M. Bonn se mettait, si l'on ose dire, dans ses meubles. Il achetait le Berliner Theater, dans la Charlottenstrasse, une scène de deuxième ordre, mais bien située, au cœur de la ville, et où le public venait volontiers. Au besoin, M. Bonn recourait à de subtiles manigances pour attirer la foule en flots plus pressés. Un jour, par exemple, il annonça à grand fracas un drame intitulé Andalousie, chef-d'œuvre d'un inconnu, maître d'école en Suisse, auteur phtisique et génial, et que M. Bonn s'attribuait la gloire d'avoir « découvert. » Catéchisée par le directeur, la critique, émue de pitié à l'idée de l'infortuné dramatiste helvétique qui se mourait, là-bas, au sein des Alpes à la veille de connaître la gloire, enfla ses éloges et mit une sourdine à ses réserves. Tout Berlin vint voir et ap- plaudir le chef-d'œuvre du maître inconnu. Quand on apprit enfin, par l'indiscrétion d'un adversaire, qu'il s'agissait d'une imposture. et que le véritable auteur de cette médiocre Andalousie n'était autre que M. Bonn lui-même, le Berliner Theater avait encaissé déjà de magnifiques recettes. On fit disparaître la pièce de l'affiche, mais on ne rendit pas l'argent.  
    Or, depuis quelque temps, le théâtre de M. Bonn languissait. Un grand succès était nécessaire à son relèvement. C'est alors que M. Bonn écrivit et publia Louis II. Amalgame hétéroclite d'épisodes mélodramatiques et absurdes, d'accusations des plus injurieuses, d'insinuations perfides mettant en cause de la façon la plus désobligeante et la plus malpropre la cour de Bavière et la cour d'Autriche, voilà le drame de M. Ferdinand Bonn. L'épisode principal a trait à la mort de Louis II. Cette scène dramatique n'a d'ailleurs jamais été, comme on sait, parfaitement élucidée. Il y a le mystère de Starnberg, comme il y a le mystère de Meyerling. Le drame de M. Bonn énonce l'abominable supposition que voici : Luitpold, le prince régent actuel, voulant éloigner du trône après la mort du roi Maximilien, leur père, ses neveux les princes Louis et Othon, leur fit verser, tout comme les Malatesta et les Borgia d'autrefois, un poison lent, mais sûr. Othon devint fou sous l'action de cette drogue et végète, aujourd'hui encore, dans un appartement du Palais royal de Munich, à lui réservé. Louis, doué d'un tempérament plus solide, opposa plus de résistance. Il eut le temps de monter sur le trône, de construire des châteaux, de protéger Wagner. Ce que voyant, Luitpold s'en débarrassa en le faisant assassiner par son médecin, Louis II aurait été noyé de force par le docteur Gudden. Mais le roi, à cette époque, était plus vigoureux encore qu'on ne croyait. Il périt, mais son assassin, périt de sa main en même temps que lui. 
    Un épisode plus désobligeant encore est celui qui retrace les amours de Louis II et de sa cousine Sophie de Bavière, qui devint par la suite duchesse d'Alençon, l'infortunée princesse qui trouva dans l'incendie du Bazar de la Charité une fin si tragique. Le drame de M. Bonn montre la princesse Sophie de Bavière sous le jour le plus fâcheux. La misogynie du roi Louis remonte au jour, où il surprit celle qu'il aimait en train d'échanger des baisers avec un comédien de Munich, dans le jardin du palais royal. L'impératrice Elisabeth d'Autriche figure aussi, en des scènes également pénibles, dans le méprisable factum dramatique de M. Bonn. On a dit qu'Elisabeth d'Autriche, dans son enfance, professait pour Louis II la plus vive admiration, qu'elle voyait en lui le héros légendaire et poétique de ses rêves de jeune fille. M. Bonn fait de cet amour tout idéal une passion sensuelle, d'une révoltante grossièreté. Son drame montre l'impératrice Elisabeth, après plusieurs années de mariage, venant se jeter dans les bras du roi de Bavière au château de Neuschwanstein. 
    Le drame, de M. Bonn contient aussi des scènes politiques. Mais il suffira pour en donner une idée de mentionner celle où Louis II apparaît signant en 1876, contre un reçu de quelques millions, un traité par où il s'engage à maintenir la neutralité de la Bavière dans l'éventualité d'une nouvelle guerre franco-allemande.
    Pousser plus loin l'analyse de ce drame dont nous sommes loin, du reste, d'avoir montré tout ce qu'il a d'odieux, serait prendre une peine inutile. On voit par ce qui précède le genre d'intérêt tout autre que littéraire qui s'attache à cette publication. Les aventures munichoises de M. Bonn sont de notoriété générale en Allemagne. Son tableau de l'histoire bavaroise depuis trente ans spécule sur cette notoriété de médiocre aloi. Mis au courant par une personnalité elle-même bien informée, M. Bonn affecte d'apporter au monde la vérité, toute la vérité, sur des événements défigurés par ceux à qui cette vérité pouvait nuire.. La « première » de Louis II était annoncée pour ces jours-ci. Mais naturellement la censure berlinoise a mis le holà. Louis II ne sera pas joué, mais, par exemple, il sera lu, il sera malheureusement très lu et très commenté. C'est le plus gros scandale qui ait éclaté en Allemagne depuis longtemps.
M.M.

Le Petit Parisien du 10 avril 1907, un article repris par Le Parisien.

Un Scandale littéraire 

  Ne croyez pas que l'opinion berlinoise s'occupe, ence moment, de la situation internationale, de l'occupation d'Oudjda, de l'entrevue de Rapallo. Non. Tout cela lui est parfaitement indifférent. Une seule chose l'intéresse. Une seule chose la passionne. C'est l'affaire Bonn. Qu'est-ce que l'affaire Bonn ?
    L'affaire Bonn ainsi nommée du nom de son héros, est un chapitre de la vie mouvementée de celui-ci, qui s'appelle Ferdinand Bonn et dirige, à Berlin, le Berliner Theater. Avant de vous conter la dernière aventure, du personnage, permettez-moi de vous le présenter. Son histoire vaut d'être connue.
    Ferdinand Bonn était, à Munich, un petit acteur de mince talent. Il jouait ce qu'en argot de théâtre on appelle les pannes. Il les aurait vraisemblablement jouées sa vie durant, si la nature ne l'eût pourvu de certaines grâces extérieurs. Sous l'armure ou sous le justaucorps, il avait une silhouette avantageuse, si avantageuse même qu'il produisit sur une princesse de la maison royale de Baviere une impression foudroyante. La princesse était ardente. L'acteur n'était pas modeste. Tout Munich se trouva rapidement au courant. Le prince-régent, comme on pense, ne fut point satisfait. Il fit venir Ferdinand Bonn et lui déclara tout net qu'il en avait assez et qu'il l'invitait à porter un peu plus loin ses talents dramatiques et autres. Bonn, qui depuis longtemps prévoyait le coup, ne se laissa pas démonter. Il était, disait-il, pénétré de respect pour les ordres de Son Altesse, mais quoi ? Son art était son gagne-pain. Il avait un engagement à Munich. En retrouverait-il un ailleurs ? Etait-ce sa mort qu'on voulait ? Le prince-régent comprit et paya. Largement indemnisé, le bel acteur prit le chemin de Berlin.
    Sa fortune aussitôt se développa. Il acheta le Berliner Theater, scène de troisième ordre, sans valeur littéraire, mais bien située dans une rue centrale, la Charlottenstrasse, ou. immédiatement, à force de réclame et d'audace, il fit accourir le public. C'est là qu'un jour il monta une pièce intitulée Andalousie. Trois semaines avant la première, il mit des annonces dans les journaux. C'était, disait-il, un chef-d'oeuvre qu'il avait découvert, chef-d'oeuvre dû à un maître d'école suisse, plein de génie, mais miné par la phtisie.
    — Depuis Gœthe, disait-il, on n'a rien écrit de pareil
    Le soir de la répétition générale, Bonn parut sur la scène et il adressa aux critiques dramatiques le discours suivant :
    — Messieurs, je vais jusqu'à admettre qu'on puisse discuter Andalousie. Il y a des gens qui n'aiment pas Faust et à qui Hamlet ne plaît point. Mais ici la question est autre. Si Andalousie tombe, le malheureux auteur, là-bas, en Suisse, va mourir de faim et de désespoir. Avons-nous, oui ou non, un cœur dans la poitrine ?
    Après une telle annonce, les applaudissements ne pouvaient manquer. Les recettes étaient excellentes, quand tout a coup un journal, avec preuves à l'appui, révéla que le maître d'école suisse, inconnu, admirable, et phtisique n'existait pas et que l'auteur de la pièce n'était autre que Ferdinand Bonn. Celui-ci, sans discuter, se contenta de changer l'affiche ; les recettes lui restaient.
  Tel est l'homme. Quel est le scandale ? Ce scandale, c'est une pièce encore, mais une pièce peu ordinaire qui met en scène, dans les situations les moins plaisantes, l'ancien roi Louis de Bavière, dont on sait la mort tragique, toute sa famille, l'impératrice d'Autriche, et bien d'autres princes ou princesses encore. M. Bonn a voulu utiliser ses souvenirs de Munich, mais son imagination a travaillé plus que sa mémoire.
    Il y a de tout dans ce drame extraordinaire. On y apprend que la malheureuse impératrice d'Autriche, assassinée par Luccheni sur le bord du lac de Genève, et dont la dignité de vie imposait à tous le respect, n'aurait été qu'une dévergondée, grossièrement éprise de Louis II. On y apprend que la princesse Sophie de Bavière, l'infortunée victime, après son mariage avec le duc d'Alençon, de l'incendie du Bazar de la Charité, aurait échangé des baisers dans les jardins du palais de Munich avec un « acteur comique ». On y apprend, enfin, que Louis II ne serait pas mort par accident, mais aurait été assassiné par son médecin sur l'ordre du prince-régent, qui, déjà, avait versé le poison à toute sa famille. Il y a enfin des «révélations » politiques, celle-ci par exemple : en 1876, Louis II, moyennant quelques millions, aurait promis qu'en cas de guerre franco-allemande, la Bavière resterait neutre. On croit rêver en lisant de pareilles âneries.
    Ferdinand Bonn comptait sur une bonne réclame, il l'a eue sur un gros scandale, il l'a eu sur un fort profit. cela seul lui manquera. Il est arrivé, en effet, que la censure berlinoise s'est émue. On ne s'est pas adressé à Bonn officieusement en le priant, moyennant une honnête rétribution, de renoncer aux représentations. On lui a signifié, par la voie la plus officielle, que son Louis II était interdit, attendu qu'il était « un outrage à des souverains encore vivants, à la vérité et à l'esthétique ». La censure, à Berlin, cemme ailleurs, s'exprime en un style lapidaire.
    Et c'est ainsi que M. Ferdinand Bonn n'aura plus qu'une seule ressource : mettre sa pièce en librairie. Soyons sûrs qu'il n'y manquera point.

JEAN FROLLO

Messidor du 21 avril 1907

M. Ferdinand Bonn et la censure

    Après l'interdiction du drame Louis II de Bavière, M. Ferdinand Bonn avait essayé de faire jouer devant un public invité expressément et dont la critique était exclue une autre pièce patriotique intitulée Le Jeune Fritz. Au lever du rideau, 25 policiers firent irruption dans la salle du Berliner Theater, invitant le public à se retirer. M. Bonn ne fut même pas autorisé à donner une banale comédie à la place du spectacle annoncé. Poussé à bout, il s'écria qu'il porterait personnellement plainte à l'empereur de ces procédés inouïs. La police mit alors le public dehors sans autre forme de procès.

Le Radical du 3 mai 1907

    L'empereur Guillaume vient d'interdire brutalement les représentations d'un drame de M. Ferdinand Bonn, intitulé Louis II, dont le thème était les amours de la triste impératrice Elisabeth d'Autriche avec son cousin, le roi de Bavière. (Disons, entre parenthèses, qu'aussitôt M. Bonn fit paraître sa pièce en volume, et qu'il en vendit en une seule semaine plus de dix mille exemplaires !)

Journal des Débats du 27 mai 1914

Au château de Chiemsee

    Dans une île du Herrenchiemsee, Louis II de Bavière a reconstruit à grands frais, et pourtant en camelote, le château de Versailles. La demeure est déserte depuis que la main brutale de la Prusse a fait évanouir les rêves du Roi-Vierge. On vint avertir un jour le régisseur qu'une troupe venait de s'introduire dans le parc avec un photographe et que deux personnes, un homme et une femme, avaient même eu l'audace de pénétrer dans un pavillon. Le régisseur alla a la rencontre de ces hôtes indiscrets qu'il rejoignit près de la fontaine de Pégase. Comme il leur demandait raison de leur présence, quelle ne fut pas sa stupeur de voir sortir du pavillon le roi Louis II lui-même, donnant le bras à une femme qu'à ses longs cheveux roux, à ses yeux magnifiques, il reconnut aussitôt pour la feue impératrice Elisabeth ! Son étonnement s'accrut encore quand Louis II, venant à lui, le somma de se taire et de laisser ces bonnes gens tranquilles. Le ton du souverain ne souffrait point de réplique ; cependant le régisseur, 'qui ne croit pas aux revenants, le trouva un peu trop vif et, appelant a l'aide les gardiens, obligea le fantôme a montrer ses papiers. De son vrai nom Louis II s'appelait Ferdinand Bonn. M. Bonn est un comédien célèbre qui, depuis quelques années, s'est fait une spécialité de pantomime cinématographique. Il s'est vu condamner à 5o marks d'amende pour outrages à un fonctionnaire. C'est un malheur qui n'arrive guère aux souverains.

in Rosenheimer Anzeiger, 14.06.1914

Invitation à la lecture

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