Ignaz von Döllinger |
Dans son ouvrage reprenant ses conversations avec Ignaz von Döllinger (Ignaz von Döllinger: Errinerungen, publiés chez C.H. Beck à Munich en 1891, Luise von Kobell rapporte l'intérêt du Roi Louis II de Bavière pour des questions de foi. Nous reproduisons un extrait concernant les questions du Roi en mars 1873, d'abord dans la traduction anglaise de l'ouvrage par Katherine Gould (Conversations with Dr Döllinger by Louise von Kobell, Londres, R.Bentley, 1892, p.45), puis dans notre traduction en français:
A ROYAL QUESTIONER
A ROYAL QUESTIONER
Very often, more especially at Easter-time,
Louis II. of Bavaria would apply to Dollinger for light on some dogmatic subject, or for an
explanation of a particular passage in the
Bible.
Thus, in March, 1873, in accordance with
the wish of the King, Dollinger sent him his
article on " The Evidences of the Resurrection
of Christ," and presented him with his book,
" The First Centuries of the Church," in which,
at p. 177, he had treated of the Atonement
as taught in Holy Scripture and received by
the Christian Churches. Louis II. seemed to
be especially interested in passages of the
Bible having reference to the Kingly office,
and in portions of the Song of Solomon ; and
each time Dollinger allowed very few hours
to elapse before he placed the King in possession of the explanations he desired.
Très souvent, à l'époque de Pâques, Louis II de Bavière demandait à Döllinger des éclaircissements sur certaines questions dogmatiques , ou une explication d'un passage particulier de la Bible. Ainsi, en mars 1873, répondant au souhait du Roi, Döllinger lui envoya un article sur les "Evidences de la Résurrection du Christ" et lui offrit son livre sur "Les premiers siècles de l'Eglise" [Geschichte der christlichen Kirche, 2 vol., 1833-36.], dans lequel, à la page 177, il traitait de la Rédemption telle que la mentionnent les Saintes Ecritures et que l'ont repris les églises chrétiennes. Louis II se montrait particulièrement intéressé par les passages de la Bible traitant de l'office royal, et par des extraits du Chant de Salomon [plus connu sous le nom du Cantique des cantiques, ndlr] ; et, à chaque fois, Döllinger ne prenait que le moins de temps possible pour fournir au Roi les explications qu'il désirait.
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